Cet accessoire symbolique de la culture BDSM, associé à des mineurs, en a fait tiquer plus d'un·e et Balenciaga a été accusée de sexualiser les enfants
Pourquoi Balenciaga a créé le malaise
Sur Instagram, le 22 novembre, la marque de luxe Balenciaga et son directeur artistique Demna Gvasalia se sont fendus d'un message sur leurs comptes respectifs après avoir retiré leur dernière campagne, dévoilée le 18 novembre, de toutes les plateformes
Cette dernière mettait en scène dans une série de photos des enfants qui tenaient dans leurs mains des ours en peluches (qui sont en réalité des sacs, nouvelle création Balenciaga) harnachés façon BDSM
La marque de luxe assure dans des stories Instagram qu'elle va engager des poursuites judiciaires contre la personne à l'origine de la série de photos
Demna Gvasalia a lui aussi relayé ce message dans un post.
Nos sacs en formes d'ours en peluche n'auraient jamais dû être mis en scène avec des enfants dans cette campagne (...) Nous condamnons les abus sur les enfants et nous défendons leur sécurité et leur bien-être", a affirmé Balenciaga
Dans son communiqué, Balenciaga poursuit en présentant également des excuses pour avoir "exposé des documents déroutants" dans une campagne publicitaire lancée au début du mois. Sur une des photos, un sac réalisé avec Adidas est posé sur des documents
Certains internautes avisés ont déchiffré les paragraphes de ces documents et y ont retrouvé des ressemblances avec un avis de la Cour suprême dans une affaire de pédopornographie. Une ultime provocation qui dépasse le stade du mauvais goût
Cette campagne n'est pas le premier faux pas de la marque. La collaboration entre Kim Kardashian et Balenciaga pour lutter contre la crise climatique avait été également largement critiquée, au vu du choix de l'égérie, qui est loin d'être un exemple en matière d'écologie