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5 films passionnants qui osent briser le tabou du poil féminin

Comme "Baise moi", démonstration de la radicalité nécessaire de Virginie Despentes. Et de sa vision réaliste des corps des femmes.
Comme "Baise moi", démonstration de la radicalité nécessaire de Virginie Despentes. Et de sa vision réaliste des corps des femmes.
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© Pan Européenne Distribution
6 films passionnants qui osent briser le tabou du poil féminin
5 films passionnants qui osent briser le tabou du poil féminin
Dans son essai "Le poil féminin à l'écran", Jade Debeugny explore l'illustration d'un tabou, la pilosité féminine, à travers quelques films emblématiques.
En associant par exemple la visibilité du poil au "female gaze" de "Portrait de la jeune fille en feu", film manifeste de Céline Sciamma.
En abordant également "Grave" de Julia Ducournau, et sa scène d'épilation traumatisante. Entre autres films qu'aborde l'autrice pour Terrafemina.
Comme "Baise moi", démonstration de la radicalité nécessaire de Virginie Despentes. Et de sa vision réaliste des corps des femmes.
Mais également l'étonnant "Baden Baden", pour lequel l'actrice Salomé Richard a déployé une proposition pas si ordinaire (hélas).
Autre film évoqué par l'autrice : "Le grand appartement" de Pascal Thomas. D'autant plus notable que c'est Laetitia Casta qui y revendique la liberté du poil !
"Dans Portrait de la jeune fille en feu' le corps est nu mais c'est aussi le poil qui est dévoilé. Sciamma s'en sert pour illustrer la relation entre les personnages. La sensualité est montrée sans tabou"
"Dans 'Grave' Julia Ducournau associe l'épilation à quelque chose d'horrifique, d'extrêmement douloureux. Et c'est cohérent, dans ce portrait d'une jeune fille qui se sent étrangère à son propre corps"
"Est-ce quelque chose de catégorisé comme transgressif, le poil, peut un jour retomber dans la norme ? Et est-ce que la revendication militante du poil accélère ou ralentit ce processus ? Je pense que toutes les démarches sont bonnes à prendre", s'enthousiasme l'autrice.