Non, il n'y a pas besoin de "bonne raison" pour ne pas vouloir d'enfant

Si l'autrice aime répondre aux questions des étudiant·e·s en journalisme et des médias, elle s'est désolée dans une publication datant du 14 novembre que le fait de ne pas vouloir d'enfant soit trop souvent abordé sous l'angle écologique

Comme s'il fallait une bonne raison aux "child free", une justification acceptable par la société, pour seulement exister. Bettina Zourli revient sur sa mise au point pour Terrafemina

"L'écologie, le dérèglement climatique, on en entend parler tous les jours, c'est devenu enfin une réalité pour la plupart d'entre nous"

"L'écologie fait partie de nos préoccupations et c'est sûr que c'est plus simple pour légitimer quelque chose [le fait d'être childfree; ndlr] qui est encore largement 'pathologisé'"

"J'emploie ce terme à dessein parce que moi, on m'a déjà dit qu'il fallait que j'aille voir un psychologue pour cette raison-là. Parce que j'avais forcément un problème, un traumatisme à régler puisque je ne voulais pas d'enfant..."

"En plus de ça, après, je me suis rendue compte qu'il y a des médias racistes, dont le site Fdesouche, qui diffusent le fait que ce serait une bonne chose qu'on réduise la population pour le bien de la planète"

"J'ai commencé à faire des liens en me disant que si on se met à encourager le fait qu'il faut réduire le nombre d'enfants pour des questions écologiques, c'est vraiment la porte ouverte à des politiques qui peuvent être très dangereuses, notamment racistes mais aussi eugénistes"

"C'est vraiment un truc de pays occidentaux de dire 'il y a un problème de dérèglement climatique, donc on va faire moins d'enfants'"

"Il n'y a pas de 'problème' de démographie en tant que tel, le problème c'est le mode de vie occidental"