Angelina Jolie, Amber Heard... Les femmes parlent, mais on ne les croit (toujours) pas

  Depuis la révolution #MeToo, la libération de la parole a permis aux femmes de témoigner des discriminations et des violences sexistes qu'elles vivent. Cependant, si elles ont moins de réserves à dénoncer leurs agressions, il semblerait que les victimes aient encore beaucoup de mal à être crues

Depuis la révolution #MeToo, la libération de la parole a permis aux femmes de témoigner des discriminations et des violences sexistes qu'elles vivent. Cependant, si elles ont moins de réserves à dénoncer leurs agressions, il semblerait que les victimes aient encore beaucoup de mal à être crues

Quand Angelina Jolie évoque les violences de son ex-mari Brad Pitt (il aurait, comme le rapporte le New York Times ce mardi 4 octobre, "étranglé l'un [de ses] enfants" et "frappé un autre au visage". Il aurait également attrapé et secoué la tête de sa femme, et lui aurait versé de l'alcool dessus ainsi que sur ses enfants) c'est encore l'actrice qui est pointée du doigt

Ainsi parmi les femmes victimes de viol, seulement 10% d'entre elles portent plainte d'après une enquête réalisée en 2015 par l'Ipsos, et certaines s'abstiennent justement par peur de ne pas être crues