Durcir la loi à l'encontre des femmes non voilées, c'est ce que désirent les esprits les plus conservateurs du régime iranien. De quoi mettre d'autant plus en péril la vie des citoyennes.
Le mot d'ordre ? "Pas de pitié".
Ce sont effectivement ces mots qu'a employé le chef de l'autorité judiciaire iranienne, Gholamhossein Mohseni Ejei : il a menacé de "poursuivre sans pitié" toutes les femmes qui apparaîtraient publiquement sans voile...
Ajoutant : "celles qui commettent de tels actes anormaux seront punies. Se dévoiler est contraire aux valeurs iraniennes".
Aucune ambiguïté donc. D'autant plus que le président iranien Ebrahim Raïssi a à l'unisson approuvé ces menaces de répression envers les citoyennes : "le port du hijab est une obligation légale", a-t-il affirmé.
Une exigence dont on devine l'intention : tenter d'étouffer la révolution citoyenne qui flamboie au sein du pays depuis septembre 2022.