Racisme, homophobie, sexisme, harcèlement sexuel : Noël Le Graët ou le bingo du pire

En 2019 dans France Info, il avait assuré : "Considérer que le football est homophobe, c'est un peu fort de café, je ne l'accepte pas".

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Racisme, sexisme, harcèlement sexuel : Noël le Graet ou le bingo du pire

Les propos de Noël Le Graët sur Zinedine Zidane ont scandalisé. Le président de la Fédération Française de Football avait déclaré : "Ça m'étonnerait que Zidane parte au Brésil, mais il fait ce qu'il veut, ça ne me regarde pas. Moi, je n'en ai rien à secouer"

Cependant, ce n'est pas la première fois que le président suscite l'indignation, pour des paroles problématiques, ou des faits présumés tout aussi houleux.

En 2019 dans France Info, il avait assuré : "Considérer que le football est homophobe, c'est un peu fort de café, je ne l'accepte pas".

Comme une déclinaison de sa négation antérieure de l'homophobie dans le foot, le président de la FFF a également assuré sans sourciller en 2020 : "Le phénomène raciste dans le sport, et dans le football en particulier, n'existe pas ou peu".

En 2021, le patron de la Fédération française de football indignait de nouveau après ses sorties bien à lui sur l'équipe de France féminine. "Elles n'ont aucun match perdu. Donc elles peuvent se tirer les cheveux, ça m'est égal", avait-il déclaré.

A l'époque ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Elisabeth Moreno avait fustigé sur les réseaux sociaux un "sexisme ordinaire en action véhiculant des stéréotypes d'un autre temps".

En 2022, le président de la FFF faisait l'objet d'accusations de harcèlement, révélées par la cellule investigation de Radio France, émanant de nombreuses anciennes salariées.

Parmi les voix recueillies, certaines évoquaient en outre "des blagues déplacées" et "une attitude lourdingue". Une victime présumée accuse le président d'avoir posé une main sur sa cuisse lors d'un voyage en avion, après lui avoir "conseillé" de porter une jupe.

Ce 10 janvier, Noël Le Graët devrait être auditionné par l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR) concernant ces soupçons de harcèlement sexuel

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