En septembre 2022, pour la première fois en Iran, des femmes étaient condamnées à mort en Iran pour leur orientation sexuelle.
Leurs noms ? Zahra Seddiqi Hamedani, 31 ans, et Elham Choubdar, 24 ans. La raison de ce jugement ? "Promotion de l'homosexualité".
Les deux jeunes femmes avaient également été accusées de communiquer "avec les médias opposés à la République islamique".
En ce mois de mars 2023, les nouvelles s'améliorent cependant. Zahra Seddiqi Hamedani et Elham Choubdar viennent d'être libérées sous caution après plusieurs mois de détention.
Un événement qui succède à une autre heureuse résolution : l'annulation de leur condamnation à mort en janvier dernier.
De quoi en rassurer beaucoup, citoyennes comme militantes, en Iran et à travers le monde. Cependant, la situation des personnes LGBTQ dans un pays qui opprime particulièrement les minorités reste hautement inquiétante.
Et que cette libération fait suite à de longs de mois de détention éprouvants. Selon Amnesty, Zahra Seddiqi Hamedani aurait été torturée après son arrestation, soumise à des passages à tabac, des décharges électriques et un isolement prolongé.
"On en saura sûrement davantage sur les conditions de leur détention", espère à ce propos Sébastien Tuller, responsable LGBTI+ d'Amnesty France'Amnesty France. Le responsable, relate Têtu, préfère mettre en avant l'espoir : "Sareh Sedighi Hamedani et Elham Chubdar vont enfin pouvoir retrouver leur famille".