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La mort d'une ado de 14 ans après un avortement clandestin indigne le Maroc

Et ce au sein d'un pays où l'IVG reste encore passible de six mois à cinq ans de prison
Et ce au sein d'un pays où l'IVG reste encore passible de six mois à cinq ans de prison
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© Alamy
La mort d'une ado de 14 ans après un avortement clandestin indigne le Maroc

Au Maroc, une jeune fille de 14 ans est morte après un avortement clandestin, qui a pris place dans une région rurale du sud-est du pays.

Et ce au sein d'un pays où l'IVG reste encore passible de six mois à cinq ans de prison
Et où le Code pénal réprime celles qui y ont recours, tout comme les médecins qui le pratiquent, ainsi que toute personne qui apporte son aide.
Les voix féministes nationales se sont scandalisées de cette tragédie, "la conséquence d'un cumul de violences institutionnalisées subies par les femmes".
La militante marocaine des droits humains Ibtissame Lachgar l'affirme : "cette histoire de violences masculines nous interpelle toutes et tous".
La féministe dénonce "le contrôle et l'aliénation du corps des filles et des femmes, par les hommes"
Mais aussi "un système patriarcal misogyne et criminel"
L'activiste fustige une société marocaine où les femmes sont "réduites à des objets sexuels à la disposition des hommes, à des produits de consommation, déshumanisées".
La gendarmerie royale a par la suite interpellé la mère de la victime, une infirmière ainsi que "le propriétaire de la maison où l'avortement clandestin a eu lieu"