Et pourtant, l'enjeu des violences intrafamiliales engendre toujours autant de problématiques...
Pour 48 % des victimes, développe cette étude, les faits subis sont antérieurs à l'année d'enregistrement de la plainte déposée en commissariat.
En outre, 80 % des victimes étaient mineures au moment des faits et plus de la moitié (59 %) sont des femmes.
En 2021, 38 100 personnes ont été mises en cause pour des violences physiques au sein de la sphère familiale. Les trois quarts... sont des hommes.
Element positif : le rapport du ministère de l'Intérieur observe en dépit de cette réalité tout un contexte "de libération de la parole et d'amélioration de l'accueil des victimes" qui se développe dans notre société.
D'après l'enquête de victimation Genese publiée en 2020 et citée par le rapport gouvernementale, seules un tiers des victimes majeures de violences intrafamiliales non conjugales ont déclaré les faits subis à la police ou la gendarmerie.