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Pourquoi les femmes et les LGBTQ+ sont les premières victimes du mal-logement

Femmes souffrant d'une forme de précarité supérieure, de revenus moindres, parfois du fait d'occuper un emploi à temps partiel. A ce titre, plus d'un tiers des familles monoparentales - constituées à 83 % de mères solos - vivent sous le seuil de pauvreté.
Femmes souffrant d'une forme de précarité supérieure, de revenus moindres, parfois du fait d'occuper un emploi à temps partiel. A ce titre, plus d'un tiers des familles monoparentales - constituées à 83 % de mères solos - vivent sous le seuil de pauvreté.
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© Adobe Stock
Pourquoi les femmes et les LGBTQ+ sont les premières victimes du mal-logement
Femme à la fenêtre de la cuisine de son appartement du Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile (CADA) à Villeurbanne (69)/photo d'illustration
Du côté du logement en France, les inégalités perdurent violemment. Et elles concernent notamment les femmes et les minorités. Un enjeu social et politique fondamental.
Selon le nouveau rapport accablant de la Fondation Abbé Pierre, la crise du logement toucherait en majorité les femmes.

Et notamment, les mères de famille célibataires, davantage concernées par le fait de se retrouver "dans un logement indigne ou suroccupé, ou dans un état d'errance résidentielle".

Femmes souffrant d'une forme de précarité supérieure, de revenus moindres, parfois du fait d'occuper un emploi à temps partiel. A ce titre, plus d'un tiers des familles monoparentales - constituées à 83 % de mères solos - vivent sous le seuil de pauvreté.
Mais les femmes hétéros ne sont pas les seules à être considérablement touchées. Ce 28ème rapport alerte également sur les conditions de vie des personnes LGBTQI - homosexuelles, bisexuelles, lesbiennes... Autres victimes principales de ce "mal-logement".
En dehors des difficultés économiques, conjugales ou professionnelles éprouvées par les femmes et les minorités, celles-ci souffrent bien plus "des ruptures résidentielles douloureuses".
Comme le fait d'être chassé de chez soi ou de chez ses parents, ce que subissent bien trop souvent les personnes LGBTQ "outées".
"La forte présence des violences de genre, qui constitue la toile de fond plus ou moins tacite de nombreuses situations d'exclusion sociale, représente une cause structurelle du mal-logement et de l'invisibilisation des victimes"

Pour la Fondation, il est dès lors crucial de mettre en place "une politique de logement" adapté à ces enjeux majeurs...