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Quel serait le "problème" si les hommes devenaient "plus féminins", Vincent Cassel ?

Formule que l'autrice associe dans un passionnant essai à Timothée Chalamet : acteurs délivrant une vision plus saine, empathique et complexe émotionnellement de ce qu'est la masculinité, aux antipodes de tout "bad boyisme" et autre toxicité.
Formule que l'autrice associe dans un passionnant essai à Timothée Chalamet : acteurs délivrant une vision plus saine, empathique et complexe émotionnellement de ce qu'est la masculinité, aux antipodes de tout "bad boyisme" et autre toxicité.
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Retour article : Quel serait le "problème" si les hommes devenaient "plus féminins", Vincent Cassel ?
© Abaca
Quel serait le "problème" si les hommes devenaient "plus féminins", Vincent Cassel ?
Ca serait quoi le "problème" si les hommes devenaient "plus féminins", Vincent Cassel ?
L'espace d'une interview accordée au Guardian, Vincent Cassel a déclaré : "C'est presque honteux d'être un homme de nos jours. Vous devez être plus féminin, plus vulnérable"
"Mais écoutez, si les hommes deviennent trop vulnérables et trop féminins, je pense qu'il va y avoir un problème"

S'exprimant ainsi, l'interprète de César dans Astérix et Obélix : l'empire du milieu réagissait à la vision de la masculinité renvoyée par les films de nos jours, et notamment les films d'action américains.

Pour Vincent Cassel, les hommes y sont dépeints avec trop de fêlures. Pas assez virils ? Il faut croire. "Nous avons tendance à oublier le fond des choses. On doit être nous-même", assure encore l'acteur auprès du journal.
On aurait tendance à interpréter cette critique comme un angoisse exprimé face à la perte de ce qui, comme l'a démontré la philosophe Olivia Gazalé, n'est en vérité qu'un mythe : la virilité. Mythe auquel semble cependant tenir plus que tout Vincent Cassel.
On peut voir là une réaction typique de mec dépassé par l'évolution des mentalités. Plutôt courant sur la scène culturelle, à l'heure où les nouvelles générations louent le talent des "hommes nouveaux", pour reprendre l'expression de la journaliste Aline Laurent-Mayard.
Formule que l'autrice associe dans un passionnant essai à Timothée Chalamet : acteurs délivrant une vision plus saine, empathique et complexe émotionnellement de ce qu'est la masculinité, aux antipodes de tout "bad boyisme" et autre toxicité.
On se demande même ce qu'ont tous les mecs quinquas avec ce fantasme qu'est "le déclin de la masculinité". On se rappelle des paroles de Sean Penn, qui s'angoissait à l'unisson de voir les hommes "se féminiser". Une féminisation qui semble mettre en péril leurs convictions.
Des critiques qui n'empêchent pas Vincent Cassel de défendre l'influenceur masculiniste Andrew Tate : "Il dit beaucoup de choses qui sonnent vraiment problématiques, mais au milieu de tout ça, il en dit qui sont réellement intéressantes, parce qu'il veut défendre la masculinité"