La mort du petit Kian Pirfalak, tué à 10 ans, indigne les manifestants iraniens

Il s'appelait Kian Pirfalak. Il n'avait que 10 ans. Il a été tué par balles le 16 octobre dernier à Izeh, au sud de l'Iran, alors qu'il revenait de l'école en voiture avec son père.

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Il s'appelait Kian Pirfalak. Il n'avait que 10 ans. Il a été tué par balles le 16 octobre dernier à Izeh, au sud de l'Iran, alors qu'il revenait de l'école en voiture avec son père.

En Iran, la mort de Kian Pirfalak, tué à 10 ans seulement, indigne le peuple.

Son père tentait de se frayer un chemin à travers une manifestation. Balles qui, selon sa famille, auraient été tirées, sur la voiture en question, par un membre des forces de sécurité.

Cette tragédie est devenue l'un des nouveaux emblèmes du soulèvement national que vit l'Iran.

Mobilisation leadée par les femmes, qui refusent l'obligation du port du voile, mais aussi par les hommes, tous contestant le règne du guide suprême Ali Khamenei.

En octobre dernier, le journal d'information de la chaîne de télévision d'Etat iranienne se voyait piratée en direct par des images de l'ayatollah entouré de flammes.

De même, lors des funérailles du jeune garçon, relatent les journalistes présents sur place, l'on a pu entendre la foule scander : "Mort à Khamenei".

Sur les réseaux sociaux comme dans les rues du pays, la mort de Kian Pirfalak indigne.

Selon les autorités, cette mort serait l'oeuvre de terroristes. Une version notamment réfutée par la mère de la victime, qui l'affirme : "Ils mentent. Ce sont eux qui ont abattu mon enfant".