Inceste, sport, médias, théâtre... Ces moments post-#MeToo qui ont libéré la parole

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2020. Adèle Haenel quitte la salle Pleyel pour protester contre le César de la meilleure réalisation attribué à Roman Polanski, accusé de plusieurs accusations sexuelles et de viols

Dans la foulée, Virginie Despentes signe le 1er mars la tribune Césars : Désormais, on se lève et on se barre dans Libération

2020. En janvier, L'Obs publie un entretien avec Sarah Abitbol, qui publie Un si long silence. Elle accuse son entraîneur de viol, d'attouchements et de harcèlement sexuel alors qu'elle était âgée de 15 ans

2021. Je ne suis pas une salope, je suis journaliste, un documentaire réalisé par la journaliste Marie Portolano, est diffusé sur Canal+. Il met en cause Pierre Ménès (entre autres), accusé de harcèlement sexuel

2021. Le 7 janvier, Camille Kouchner publie La familia grande dans lequel elle raconte l'inceste que son frère jumeau aurait subi de la part du politologue Olivier Duhamel

2021. Le 21 janvier, c'est le milieu LGBT qui témoigne, autour du hastag #MeTooGay. Un récit en particulier en entraîne des milliers d'autres : un jeune homme accuse le conseiller de Paris Maxime Cochard et son conjoint, tous deux adhérents du PCF, de viol et agression sexuelle

2021. En septembre, #DoublePeine émerge, pour relayer le mauvais accueil reçu par les victimes de violences sexuelles au commissariat

2021. En octobre, les langues se délient dans le milieu théâtral. L'appel à témoignages sur Twitter d'une blogueuse de théâtre, qui avait accusé un acteur de la Comédie Française de viol, fait naître le hashtag #MeTooThéâtre