L'endométriose touche 1 femme sur 10 et ces chiffres semblent de plus en plus familiers aux Français par ailleurs.
Plus de la moitié des Français souhaitent que l'endométriose soit mieux comprise en entreprise
En cette Semaine européenne de prévention et d'information sur l'endométriose, on ne rappellera jamais assez à quel point la prévention de la maladie et sa sensibilisation publique, sont des enjeux fondamentaux pour défendre les droits et la santé des femmes.
C'est tout du moins ce que suggère un récent sondage IPSOS très détaillé pour la Fondation Recherche Endométriose réalisé du 14 Février au 17 février dernier sur 1501 citoyens âgés de 18 à 75 ans et représentatifs de la population nationale.
53% des Français pensent que les entreprises ont un vrai rôle à jouer dans l'accompagnement des femmes atteintes d'endométriose. Et donc, qu'elles doivent être amenées à mieux comprendre cette maladie qui touche entre 10% et 20% des femmes en âge de procréer.
32% des sondés présument que celles qui ne parlent pas de leur vécu se taisent par peur d'être incomprises et 23 % estiment qu'elles craignent "d'être freinées dans leur carrière" (23%)
Selon cette enquête, plus de 8 Français sur 10 (83%) affirment avoir déjà entendu parler de cette maladie et 47%, "très bien savoir" ce dont il s'agit.
20% des salariés interrogés considèrent que la maladie n'est pas prise en compte dans leur entreprise et 61% "n'en savent rien car ils n'ont jamais eu d'informations à ce sujet sur leur lieu de travail", relève en outre l'enquête
On peut voir en cette prise de conscience l'écho des sensibilisations portées par des personnalités influentes. Comme Enora Malagré, qui témoigne depuis des années de son expérience douloureuse de cette maladie gynécologique chronique.
En février dernier encore, elle affirmait : "Je veux qu'on trouve un remède à cette saloperie. Je pense à toutes celles qui sont en crise comme moi. C'est ça, notre réalité. Il faut continuer le combat. Il faut que la recherche avance".