Selon une étude, une personne qui s'identifie fortement comme "gamer" serait plus susceptible de développer des "comportements extrêmes" (à savoir racistes ou sexistes) et de soutenir sa communauté coûte que coûte
"Quand 'être gamer' devient un élément central de votre identité, cela tend à indiquer l'implémentation de ce que nous appelons une culture gaming toxique", explique une autrice de l'étude
"Cette culture encourage plus d'exclusion que d'inclusion - comme le racisme, le sexisme et la misogynie" poursuit-elle
Si le jeu vidéo peut favoriser la création de communautés solides et la créativité de ses adeptes, s'assimiler uniquement à ce domaine pourrait donc s'avérer toxique pour soi et les autres
Pour les joueurs et les joueuses, la "communauté gaming" peut s'avérer être une solution face à l'isolement, au-mal être de certain·e·s et à leur sentiment d'être incompris·e·s.
Mais cette assimilation très forte à la communauté peut être une "arme à double tranchant", estiment les chercheurs
C'est-à-dire que le temps passé auprès de la "communauté gaming" peut apporter du lien social mais aussi propulser la joueuse ou le joueur dans des sphères où se propagent des discours de haine
Il faut cependant préciser que ces comportements ne concernent qu'une minorité de joueurs et de joueuses dans la "communauté des gamers" sur les milliards qui existent
"Les jeux offrent bien plus d'aspects positifs que négatifs", affirment les chercheurs