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"Police sexiste" : les nouvelles règles vestimentaires à l'Assemblée nationale divisent

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le ministre délégué aux transports Clément Beaune et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 25 octobre 2022.
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le ministre délégué aux transports Clément Beaune et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 25 octobre 2022.
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Retour article : "Police sexiste" : les nouvelles règles vestimentaires à l'Assemblée nationale divisent
© Abaca
"Police sexiste" : les nouvelles règles vestimentaires à l'Assemblée nationale divisent
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, le ministre délégué aux transports Clément Beaune et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale le 25 octobre 2022.
"Police sexiste" : les nouvelles règles vestimentaires à l'Assemblée nationale divisent
L'Assemblée nationale a mis en place de nouvelles règles vestimentaires. Mais celles-ci sont loin de plaire à tout le monde...
Le port de la veste sera désormais obligatoire dans l'hémicycle pour les hommes, et la cravate, elle, sera fortement "recommandée".

La députée Insoumise Clémentine Autain voit là un retour en arrière.

"La police sexiste du vêtement a encore frappé", s'est elle exprimée.

"L'obligation de la veste et la recommandation de la cravate 'pour les hommes' peut faire sourire mais elle symbolise un mouvement de fond de normalisation"
Une mise à jour vestimentaire qui aurait pour but de lutter contre "une forme de relâchement vestimentaire et comportemental d'un nombre de plus en plus important de députés"
Cependant, les us vestimentaires dans les institutions sont de plus en plus commentées.
Ainsi la professeure Claire Robinson, spécialiste en communication politique, voit en la cravate un code vestimentaire "phallique et dépassé", totem de la "domination masculine blanche".
L'experte avait également parlé de "code vestimentaire parlementaire anachronique", contraire à la composition d'un parlement "diversifié et inclusif".