Ce qui restera l'un des premiers grands films français ouvertement post-MeToo est ressorti grand gagnant de la soirée des César : La nuit du 12 de Dominik Moll.
"Dans le film, deux personnages partagent ce constat : il y a quelque chose qui cloche entre les femmes et les hommes. C'est un euphémisme. Le morbide décompte de la violence faite aux femmes tient en une phrase : un décès tous les trois jours, et dans les mauvaises années tous les deux jours", a dénoncé sa productrice Caroline Benjo
"Dans le film les hommes écoutent. Ils écoutent d'autres hommes débiter un flot de propos misogynes mais surtout ils écoutent des femmes qui leur tendent un miroir sans concession. Je dirais donc vive les femmes, et vive les hommes qui rejoignent leur combat. Parce que ce combat nous devons le mener ensemble"
"Je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour toi Céline (Sciamma). Je pense à toutes les réalisatrices qui auraient dû être célébrées ce soir. Elles me manquent", a quant à elle déploré Noémie Merlant, lauréate du César de la meilleure actrice dans un second rôle pour L'innocent