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L'écart fou des émissions de gaz à effet de serre entre "l'élite polluante" et les pauvres

Partageant l'indignation de Greta Thunberg, le professeur de relations internationales Peter Newell juge ce rapport "choquant à la veille du sommet sur le climat en Égypte"
Partageant l'indignation de Greta Thunberg, le professeur de relations internationales Peter Newell juge ce rapport "choquant à la veille du sommet sur le climat en Égypte"
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© Abaca
L'écart fou des émissions de gaz à effet de serre entre "l'élite polluante" et les pauvres
L'écart fou des émissions de gaz à effets de serre entre "l'élite polluante" et les plus pauvres
Selon un rapport d'Autonomy, les 1 % des mieux rémunérés au Royaume-Uni seraient responsables de la même quantité d'émissions de dioxyde de carbone en une seule année que... les 10 % les plus pauvres sur plus de deux décennies.
De quoi rappeler au nouveau Premier ministre britannique que la crise climatique est une question profondément politique.
Les 1 % en question désignent les citoyens qui gagnent 170 000 £ ou plus par an. C'est en somme ce que l'on appelle "l'élite polluante"
Pour que les plus faibles revenus produisent leur équivalence en émissions de dioxyde de carbone, il faudrait 26 ans.
Partageant l'indignation de Greta Thunberg, le professeur de relations internationales Peter Newell juge ce rapport "choquant à la veille du sommet sur le climat en Égypte"
Selon ce rapport, taxer les émissions de carbone de ce 1 % serait une solution recommandable.
"Ce sont les riches qui sont responsables de manière disproportionnée de la crise climatique"
Une solution qui pourrait permettre de lutter contre une crise à la fois écologique et économique ?
Si le Royaume-Uni avait commencé à taxer les émissions de carbone en question il y a deux décennies, 126 milliards de livres sterling auraient pu être levés jusqu'à aujourd'hui.