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"Une victime de plus" : la lettre déchirante de la mère de Lucas, 13 ans, après son suicide

Selon les chiffres du gouvernement, 2,6 % d'élèves subissent effectivement en France une "forte multivictimation" qui peut être apparentée à du harcèlement dès le stade du CM1-CM2. 5,6 % des collégiens en sont victimes, ainsi que 1,3 % des lycéens.
Selon les chiffres du gouvernement, 2,6 % d'élèves subissent effectivement en France une "forte multivictimation" qui peut être apparentée à du harcèlement dès le stade du CM1-CM2. 5,6 % des collégiens en sont victimes, ainsi que 1,3 % des lycéens.
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© Adobe Stock
"Une victime de plus" : la lettre déchirante de la mère de Lucas, 13 ans, après son suicide
Lucas, 13 ans, a mis fin à ces jours le 7 janvier dernier, à son domicile familial de Golbey, dans les Vosges. Le collégien aurait été victime d'un harcèlement scolaire virulent et d'insultes homophobes. Sa mère a rédigé une lettre bouleversante.
La lettre bouleversante de la mère de Lucas, 13 ans, qui s'est suicidé après avoir été harcelé

Dans cette lettre lue à l'antenne de BFM TV, la mère de famille écrit d'emblée : "Lucas, notre petit homme, est une victime de plus".

"Combien de marches blanches, combien d'enfants en souffrance et de familles cruellement touchées, faudra-t-il encore pour que des actions concrètes soient enfin mises en place ?"

Une séquence émouvante qui questionne directement l'efficacité de l'Education nationale et de l'Etat face au fléau du harcèlement scolaire.
Vital, dans une société où près d'un enfant sur 10 est harcelé chaque année à l'école.
Selon les chiffres du gouvernement, 2,6 % d'élèves subissent effectivement en France une "forte multivictimation" qui peut être apparentée à du harcèlement dès le stade du CM1-CM2. 5,6 % des collégiens en sont victimes, ainsi que 1,3 % des lycéens.
Mais le suicide de Lucas pose également la question des initiatives à déployer pour combattre activement l'homophobie au sein des écoles, collèges ou lycées.

Un sujet qui semble encore trop tabou, malgré les alertes des associations LGBTQ.
Quelques jours après le suicide de Lucas, une enquête a été ouverte par le commissariat d'Épinal.