Pourquoi la Première ministre Jacinda Ardern surprend une nouvelle fois en démissionnant

Un confinement national avait été mis en place le 23 mars, dans le respect des recommandations expertes des épidémiologistes. Dans ses discours, Jacinda Ardern dénotait notamment en se refusant à employer le ton paternaliste et alarmiste de certains dirigeants.

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Pourquoi Jacinda Ardern a une nouvelle fois surpris en démissionnant

Ce 19 janvier, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a annoncé sa démission. Et ce, après cinq ans et demie à son poste. Une nouvelle qui a engendré une forte surprise.

Une nouvelle qui a engendré une forte surprise. C'est la fin d'un parcours exemplaire et largement salué à l'international.

Parcours exemplaire, notamment marqué par sa gestion de la crise du Covid. En mars 2020, celle qui fut la plus jeune Première ministre de son pays affirmait déjà à ses citoyens : "Restez à la maison pour sauver des vies".

La dirigeante était également estimée pour ses convictions progressistes. La Première ministre avait également autorisé la légalisation du droit à l'avortement en mars 2020.

Deuxième femme à avoir accouché au monde pendant son mandat (après l'ex Première ministre pakistanaise Benazir Bhutto), elle avait beaucoup contribué à bousculer la vision des femmes dirigeantes

Elle avait emmené avec elle sa fille de trois mois, Neve, à la tribune des Nations Unies, en 2018, déclarant : "J'ai envie de normaliser ça. En étant plus ouverte, cela pourrait créer un chemin pour d'autres femmes".

"Je suis humaine. Nous donnons autant que nous le pouvons et aussi longtemps que nous le pouvons, et puis c'est le moment. Et pour moi, ce moment est arrivé", a argumenté la Première ministre néo zélandaise pour expliquer le pourquoi de sa décision politique.