Va-t-on devoir de nouveau laver nos courses à cause du Covid ?

Une étude qui a nécessité d'injecter artificiellement le virus sur la surface de plusieurs denrées alimentaires.

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Un rapport publié le 29 novembre 2022 et commandé par la Food Standards Agency (FSA), l'agence de sécurité alimentaire britannique, s'interroge sur la perduration du coronavius sur la surface d'aliments et emballages alimentaires.

Une étude qui a nécessité d'injecter artificiellement le virus sur la surface de plusieurs denrées alimentaires.

Par exemple ? Le jambon et le fromage. Sur ces aliments-là, le coronavirus pourrait rester quasiment intact après une semaine.

Pourquoi ? De par la teneur élevée de ces produits en graisses saturées, en protéines et en humidité, "ce qui pourrait prolonger le pouvoir infectieux du SRAS-CoV-2", expliquent les scientifiques.

Mais cette perduration ne vaut pas pour tous les aliments. Ainsi, le coronavirus ne perdurerait qu'une heure sur la surface des pommes. Idem sur les olives.

Sur la surface des pains au chocolat et croissants, ses effets s'annuleraient au bout de 16 à 24 heures. Cela s'explique notamment par la nature des produits présents sur la surface de certains aliments - lorsqu'ils sont chimiques par exemple.

"Les produits chimiques, tels que les flavonoïdes, présents dans la peau de la pomme et de l'olive sont responsables de cette inactivation. Concernant les pâtisseries, les sont recouvertes d'un liquide aux oeufs, qui peut avoir un effet inhibiteur sur le virus"

"Les aliments testés ont été sélectionnés car ils sont généralement vendus en vrac dans les rayons des supermarchés ou non couverts dans les comptoirs de charcuterie ou les étals de marché", détaille le rapport scientifique.