Nicolas Bedos accusé d'homophobie sur Twitter : justifié ou abusé ?

Publié le Lundi 20 Mai 2013
Nicolas Bedos accusé d'homophobie sur Twitter : justifié ou abusé ?
Nicolas Bedos accusé d'homophobie sur Twitter : justifié ou abusé ?
Dans cette photo : Nicolas Bedos
Samedi soir, Nicolas Bedos a décidé de live-twitter la finale de The Voice - qui a consacré Yoann Fréget. Pourtant, l'un de ses tweets, jugé homophobe, a mis le feu aux poudres. Pour de bonnes raisons ?
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Nicolas Bedos est coutumier du fait. Souvent, l'éditorialiste aussi brillant qu'agaçant dépasse les bornes du politiquement correct et se fait épingler (rappelons qu'il avait publiquement comparé Nicolas Sarkozy à un "VRP cocaïné", les policiers qui l'avaient maintenu en cellule de dégrisement d'"abrutis au QI d'un poulpe mort", Marine Le Pen de "salope fascisante" et que, plus récemment, il a été mis en cause par l'association CollectifDom pour des propos jugés racistes suite à sa chronique "Indolence insulaire" publiée dans le journal Marianne).

Raciste, homophobe, misogyne, "de droite", "de gauche"..., celui qui fait ce mois-ci la couverture de GQ n'en finit plus d'attiser les foyers.

Samedi soir, lors de la finale de The Voice, Bedos fils avait décidé de commenter cette émission qu'a priori il ne goûtait guère puisque, dès les premières images, il comparait celle-ci à un "tuning de la chanson".
Mais c'est un autre tweet qui a mis le feu aux poudre. Quelques instants plus tard, le jeune auteur se demandait s'il existait une version hétéro de The Voice, sans que l'on sache par ailleurs à quels acteurs du programme il faisait référence, ni ce qu'il entendait exactement par cette pique.


Alors que Christine Bravo lui répondait qu'elle était PTDR (pétée de rire), beaucoup se sont indignés de cette remarque jugée homophobe au lendemain des débats sur le mariage pour tous et au déferlement d'homophobie qu'ils ont pu susciter, et notamment Jean-Marc Morandini qui, plutôt que d'entrer dans un tweet-clash, a préféré reprendre ledit tweet en marquant son indignation par quelques points d'exclamation qui se passent de commentaire.



Pourtant, quelques-uns, homosexuels compris, ont préféré prendre avec humour cette remarque cynique.



Bedos est-il allé trop loin ? Y a-t-il définitivement des sujets aujourd'hui tabous alors que, ainsi que le soulignent certain, ces questions ne se posaient guère à l'époque de Desproges et Coluche ?

Qu'en pensez-vous ?

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