Tinder, et les « robots »: attention, les malwares débarquent !

Publié le Dimanche 06 Avril 2014
Tinder, et les « robots »: attention, les malwares débarquent !
Tinder, et les « robots »: attention, les malwares débarquent !
Extrêmement populaire, l’application de drague Tinder n’en serait pas moins pleine de « robots », dont le seul but est de vous faire télécharger des malwares. C’est le site américain Cnet qui est à l’origine de l’information - le journal en ligne cite un rapport de l’antivirus Bitdefender. De quoi se méfier des liens postés au détour d’une conversation avec ce que l'on peut croire être un(e) charmant(e) inconnu(e) du réseau social.
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Comme dans la « vraie » vie, Tinder regorge de profils qui ne sont pas réellement ceux que vous croyez. Conséquence presque logique de son essor remarquable, les hackers ont envahi la plateforme, et piratent notre propension à se laisser séduire, pour que l’on télécharge des applications inutiles, capables à la fois d’espionner notre comportement sur le smartphone et ralentissant ses performances. L’éditeur d’antivirus Bitdefender, cité par Cnet (en anglais), a donc décidé de tirer la sonnette d’alarme, après qu’une série de « faux dragueurs » du genre automatique, envahissent massivement le réseau.

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Sur Tinder, les hackers exploitent la routine des conversations avec les inconnu(e)s

« Salut ! Comment ça va? ;) », quasiment toutes les conversations avec des inconnu(e)s commencent ainsi. La suite? on apprend à se connaître, avec des questions tout aussi ritualisées. Facile dès lors de programmer une série de questions réponses, afin de donner l’impression à l’utilisateur qu’il a à faire à une personne en chair et en os. Et au bout d’un moment, l’utilisateur reçoit un message du genre: « Je me remets encore de la veille :) Un peu de détente avec un jeu sur mon tél, Castle Cash. Ça te dis un truc ? (lien) Vas-y, on joue ensemble, et t’auras peut-être mon numéro… ».

Le lien redirige vers un site non officiel, tel que tinderverified.com (qui n’a absolument aucun lien avec Tinder), sur lequel l’utilisateur va pouvoir télécharger le malware en question. Pour l’heure, Bitdefender semble surtout avoir relevé la chose dans les pays anglophones - notamment les USA et le Royaume-Uni. Mais l’appât du gain pourrait rapidement inciter des personnes mal intentionnées à se lancer dans d’autres langues - si ce n’est pas déjà le cas.