Underboob, la nouvelle tendance selfie toute pourrie

Publié le Lundi 23 Juin 2014
Underboob, la nouvelle tendance selfie toute pourrie
Underboob, la nouvelle tendance selfie toute pourrie
Le selfie se décline décidément à l'infini. Après les  « belfies », ces autoportraits de postérieurs ayant récemment eu le vent en croupe, place à « underboob ». Une pratique désignant des clichés de décolletés inversés qui consiste à révéler une partie de la poitrine, par le dessous. Sympa…
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Les «belfies» sont morts, vive l'«underboob» ! Le bon goût est en perpétuel mouvement, certaines internautes l'ont bien compris. Pour rester à la pointe de l'innovation en matière de selfies, notamment sur Instagram et Twitter, des utilisatrices zélées et dotées d'un sens artistique aiguë, ont peu à peu délaissé leur fondement au profit d'une autre partie de leur anatomie : les seins.

Qu'on se le dise, la fine fleur de l'autoportrait mammaire a soupé du décolleté plongeant. Las des abysses à la Gina Lollobrigida, elles s'essaient dorénavant aux sommets avec l'«underboob». Cette tendance, popularisée par certaines icônes pop connectées comme Lady Gaga, Rihanna ou Nicky Minaj (photo ci-dessous), fait florès sur les réseaux sociaux, notamment aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. Encore peu répandu en France, l'«underboob» ou décolleté inversé, consiste à remonter un débardeur ou t-shirt vers le haut pour montrer une partie de la poitrine.



Montrer ses seins... mais pas n'importe comment

On entend déjà les mauvaises langues y aller de leur assertion graveleuse « ouais, c'est montrer ses nichons quoi », que nenni ! L'«underboob», alternative au «side-boobs», est, comme l'Automobile Club de France, régi par des règles strictes. La plus importante d'entre elles : ne jamais révéler aux yeux du monde la sacrosainte papille mammaire.

En effet, les adeptes de ce qui est aussi communément appelé le « décolleté australien » (une subtile référence aux antipodes), sans doute par pudeur ou du fait de leur connaissance des règles de la censure en vigueur sur Instagram, ne dévoilent jamais leurs tétons.
Compréhensible dans une Amérique moins traumatisée par les 200 000 actes de violence et 16 000 meurtres qu'un enfant peut voir à la télévision avant ses 18 ans que par le galbe du sein d'Eva Green sur l'affiche (censurée) du prochain Sin City.

Entre fausse subversion et culte du corps, ces nouveaux selfies chauds pourraient donc prochainement faire une arrivée remarquée sur les internets hexagonaux. Youpi !

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