Affaire DSK : Bernard Debré admet avoir « surréagi » et être allé « trop vite »

Publié le Vendredi 01 Juillet 2011
Affaire DSK : Bernard Debré admet avoir « surréagi » et être allé « trop vite »
Affaire DSK : Bernard Debré admet avoir « surréagi » et être allé « trop vite »
Le monde politico-médiatique est encore sous le choc des nouveaux rebondissements apparents dans l’affaire DSK. Bernard Debré, député UMP, avait été l’un des premiers à s’en prendre au patron du FMI de l’époque. Aujourd’hui, il anticipe l’issue de l’affaire et tempère ses propos.
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Ce matin sur BFM TV, Bernard Debré a reconnu être allé « trop vite » lorsqu’il avait affirmé sur son blog que DSK était un « délinquant sexuel ». Le député UMP s’était fait remarquer pour la violence de ses propos et l’aplomb avec lequel il avançait ses théories concernant le Sofitel.

Face aux révélations du New York Times, il avoue avoir « surréagi » tout en précisant que «si les faits sont exacts, elle (la femme de chambre] a quand même berné tous les gens qui travaillent avec elle».

Bernard Debré s’était fait le porte-parole des anti DSK au mois de mai dernier lorsque l’affaire avait éclaté. A la prudence choisie par les membres du gouvernement et la plupart des députés UMP, Bernard Debré, « grande gueule » notoire qui officie dans l’émission du même nom sur RMC, avait opté pour une attitude plus offensive.

Il se couvre désormais en expliquant qu’au début de l’affaire, il avait eu des employés du Sofitel au téléphone, tous « écœurés »  et solidaire de Nafissatou Diallo, la femme de chambre.

Enfin, Bernard Debré, toujours combattif malgré l’apparent désaveu de ses propos, n’est pas certain que les socialistes « désirent » le retour de DSK.



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