Une Colombienne décide de s'appeller ABCDEFG HIJKLMN OPQRST UVWXYZ

Publié le Vendredi 20 Février 2015
Thomas  Belleaud
Par Thomas Belleaud journaliste
Une Colombienne décide de s'appeller ABCDEFG HIJKLMN OPQRST UVWXYZ
Une Colombienne décide de s'appeller ABCDEFG HIJKLMN OPQRST UVWXYZ
Ne l'appelez plus Ladyzunga Cyborg mais ABCDEFG HIJKLMN OPQRST UVWXYZ. Cette Colombienne de 36 ans a choisi de troquer son nom contre les 26 lettres de l'alphabet.
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Les « Clitorine », « Prince William », « Mini Cooper » ou « Messie » peuvent aller se rhabiller. En matière de nom étrange, une habitante de Bogota vient de frapper fort en obtenant l'autorisation de s'appeler désormais... par les 26 lettres de l'alphabet. Prénom : ABCDEFG HIJKLMN, nom : OPQRST UVWXYZ. Une façon, selon cette enseignante en photographie et arts visuel à l'université, d'avoir un nom que « personne ne porterait en Colombie, ni même dans le monde ».

Mais pour en arriver là, le chemin a été long pour l'ex-Ladyzunga. La procédure, entamée en décembre 2012, a été entravée une dizaine de fois par les services d'Etat civil colombiens, argumentant que ce choix ne « correspond pas à un nom de famille ». Au terme de sa bataille administrative, la sud-américaine a finalement pu obtenir sa carte d'identité. « J'ai changé de nom pour que les gens ne sachent pas que c'est moi. Ce n'est pas parce que mon nom me dérangeait, mais parce que je voulais toujours avoir un élément de surprise », justifie désormais l'intéressée au site colombien Las2orillas.

Au regard de la loi colombienne, la citoyenne n'aurait pourtant pas dû être confrontée à tant de difficultés. Dans ce pays, aucune restriction n'existe dans ce domaine. Ainsi, selon Daniel Molano, de l'Etat Civil Colombien, cité par The Telegraph : « Si un notaire public a refusé de modifier son nom dans le registre civil, il a rompu ses obligations de travail. Normalement, peu importe à quel point il est inhabituel, le changement de nom est quelque chose que l'on devrait toujours autoriser ». Avant de s'engager dans cette voie, la Colombienne aurait peut-être mieux fait de recourir aux service de cette entreprise suisse, chargée de trouver des prénoms uniques au monde.