DSK : pour Amara Tarawally, le fiancé de Nafissatou, DSK est coupable

Publié le Vendredi 15 Juillet 2011
DSK : pour Amara Tarawally, le fiancé de Nafissatou, DSK est coupable
DSK : pour Amara Tarawally, le fiancé de Nafissatou, DSK est coupable
L’affaire DSK a connu son plus gros rebondissement après les révélations d’un coup de téléphone passé entre Nafissatou Diallo et un détenu du pénitencier d’Eloy en Arizona. Amara Tarawally, « fiancé » de Nafissatou Diallo, a enfin accordé sa première déclaration aux médias depuis la prison d’Eloy en Arizona.
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Le bureau du procureur Cyrus Vance Jr. avait effectué une traduction de cet appel dont le contenu avait été dévoilé par le New York Post. Une phrase choc, « Ne t’en fais pas, ce type a beaucoup d’argent. Je sais ce que je fais », avait semé le trouble au sein de l’opinion publique jusqu’alors acquise à la cause de Nafissatou.

Le Daily Beast s’est entretenu avec Amara Tarawally, le détenu  de cette fameuse conversation. Cet individu aurait rencontré Nafissatou en 2004 alors qu’elle demandait l’asile politique. Purgeant actuellement une peine de plusieurs mois de prison pour trafic de cannabis, le « fiancé » de la  femme de chambre du Sofitel risque une expulsion des Etats-Unis puisqu’il s’y trouve en situation irrégulière.

Avant toute chose, le détenu a rappelé que Nafissatou était « une femme très honnête, une musulmane dévouée. Elle n’a jamais arnaqué personne par le passé et n’est pas liée à un quelconque trafic de drogue ou blanchiment d’argent ».

Persuadé de la culpabilité de DSK, « je sais qu'il a fait ce qu'il a fait » , le prisonnier sierra-léonais affirme que Nafissatou n’a « aucune raison de mentir » et nie tout transfert d’argent sale sur le compte de la jeune femme. A la question de savoir si la femme de chambre se prostitue occasionnellement, l’homme de 35 ans dément avec le même aplomb.

Le détenu apporte plusieurs précisions qui peuvent avoir leur importance concernant la tenue éventuelle d’un procès. Tout d’abord, il admet avoir téléphoné à Nafissatou (et non l’inverse comme cela fut indiqué par plusieurs journaux) pour la prévenir qu’il avait reçu la visite d’un policier new-yorkais. La plaignante aurait alors prononcé la phrase « Je sais ce que je fais ». Kenneth Thompson, l’avocat de Nafissatou, maintient toujours sa théorie d’une mauvaise traduction de la langue Peule.

Une incohérence subsiste néanmoins. Le fiancé affirme que ce coup de téléphone a eu lieu plusieurs jours après le 14 mai, date de l’agression présumée. Or, d’après l’enquête du procureur, l’appel aurait été passé dès le lendemain soit le 15 mai.  

Les déclarations du fiancé de Nafissatou viennent encore semer le trouble sur l’issue de la procédure judiciaire.

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