Affaire DSK : Marie-Victorine M. défend son « premier grand amour »

Publié le Lundi 01 Août 2011
Affaire DSK : Marie-Victorine M. défend son « premier grand amour »
Affaire DSK : Marie-Victorine M. défend son « premier grand amour »
Dans cette photo : Dominique Strauss-Kahn
Une ancienne maîtresse de Dominique Strauss-Kahn s’est exprimée dans le Journal du Dimanche pour évoquer son « premier grand amour », et les pressions subies de la part de l’avocat de Nafissatou Diallo. Marie-Victorine M. pourrait devenir un témoin de la défense.
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Cédant à la pression, se voyant harcelée par les juristes en quête d’un témoignage, une ancienne maîtresse de DSK sort du silence. Marie-Victorine M., 38 ans, juriste française ayant exercé à l’ONU à Genève et à la Cour pénale internationale de la Haye, aurait eu une relation avec Dominique Strauss-Kahn en 1997, alors que celui-ci était maire de Sarcelles. Une liaison d’un an qu’elle considère comme son « premier grand amour », d’après sa confession à l’hebdomadaire suisse « L’illustré ».

Loin d’accabler DSK, celle-ci évoque un homme « qui a un gros appétit sexuel », « physique » et « manipulateur », mais pas brutal ni violent. « C'est quoi la violence ? Un homme qui vous plaque au mur et qui vous embrasse, c'est violent ? Il y a violence et violence. Pour moi, ce n'était pas violent. Il ne l'a jamais été avec moi. Ni physiquement ni verbalement », confie-t-elle à l’Illustré. Elle reconnaît tout de même que cet amant l’a étreinte « parfois de façon brusque », mais distingue ces mouvements passionnés, d’une vraie brutalité. « Je pense que c'est un homme qui aime le sexe, qui a un gros appétit sexuel, qui aime les femmes, donc, qu'effectivement, il est peut-être allé un peu trop loin, beaucoup trop loin », finit-elle par déclarer au magazine suisse.

Installée en Californie depuis 2009, Marie-Victorine M. affirme s’être réfugiée en Suisse depuis quelques jours pour échapper au harcèlement des médias et des avocats de l’accusation. Elle déclare en effet avoir été contactée et violemment questionnée par Kenneth Thompson  , l’avocat de Nafissatou Diallo : « Nous avons eu une conférence téléphonique avec lui le 18 juillet pendant quarante-cinq minutes. Mais je lui ai répondu sèchement parce que ses questions étaient très personnelles, brutales, chirurgicales, un peu comme un interrogatoire de police ». Le bureau du procureur Cyrus Vance  aurait également cherché à entrer en contact avec elle, mais dans son entretien paru dans l’Illustré, elle affirme que son témoignage « servira sans doute plus la défense que l'accusation ».


source :Le Monde.fr


 


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