Sondage présidentielle 2012 : Nicolas Sarkozy en tête

Publié le Mardi 13 Mars 2012
Sondage présidentielle 2012 : Nicolas Sarkozy en tête
Sondage présidentielle 2012 : Nicolas Sarkozy en tête
Dans cette photo : Nicolas Sarkozy
Ce matin, le président a eu la bonne surprise de voir qu'il était en 1ère position dans les sondages. Par ailleurs, Nicolas Sarkozy était présent hier soir sur TF1 pour parler de la campagne présidentielle.
À lire aussi

C'est d'autant plus surprenant que c'est la première fois que cela arrive lors de cette présidentielle. Le sondage a été effectué par Ifop-Fiducial et juste après le meeting qu'il a donné à Villepinte dimanche dernier. Le sondage a été fait sur un echantillon de 1638 personnes les 11 et 12 mars par téléphone et sur internet.

Selon les chiffres, Nicolas Sarkozy arriverait en tête avec 28,5% de votes devant François Hollande qui cumulerait 27% des intentions de vote et Marine Le Pen avec 16% des votes.

Cela ne changerait en rien au second tour puisque François Hollande remporterait les elections avec 54,5% des votes mais ce chiffre est en baisse de deux points par rapport au précédent sondage effectué. Ce nouveau sondage ne fait ni chaud ni froid à François Hollande qui a dit ne pas faire attention à tous ces sondages.

Quant au président sortant, il a fait état de nouvelles mesures qu'il prendrait si il était réélu. Notamment, mettre en place un impôt pour les exilés fiscaux. Le président a notifié que les français qui voudraient quitter le pays pour ne plus payer d'impôt devraient s'acquitter du montant des impôts qu'ils auraient du payer en France si ils gardent la nationalité française.

Dixit Nicolas Sarkozy : "Nous allons appliquer ce qu'appliquent les Américains, un impôt lié à la nationalité : tout exilé fiscal, c'est-à-dire toute personne qui est partie à l'étranger sur le seul but d'échapper à l'impôt français devra déclarer à l'administration française ce qu'il a payé comme impôt à l'étranger".

Cette proposition n'a d'ailleurs rien de bien nouveau puisque le candidat Mélanchon avait déjà lancé l'idée.

Crédit : AFP