Neknomination : qu'est-ce-que c'est que ce nouveau jeu d'alcool débile ?

Publié le Vendredi 07 Février 2014
Neknomination : qu'est-ce-que c'est que ce nouveau jeu d'alcool débile ?
Neknomination : qu'est-ce-que c'est que ce nouveau jeu d'alcool débile ?
Un nouveau jeu à boire lié à la mode du binge drinking est né, popularisé sur les réseau sociaux : le neknomination, qui consiste à boire de l’alcool cul-sec en se mettant volontairement dans une position dangereuse. Deux jeunes irlandais seraient déjà morts en tentant de relever un de ces défis stupides.
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Après la mode consistant à sa saoûler en absorbant de l’alcool par les yeux, un nouveau jeu à boire vient d’être inventé, non sans risques pour les jeunes qui s’y adonnent. A l’origine, le neknomination consiste à boire une bière cul-sec (« neck your drink », en argot anglais) et défier ensuite un de ses amis de le faire aussi (« nomination », soit « désignation »). Des Australiens ont ensuite enrichi ce concept vieux comme le monde en y injectant un peu de frisson. Il s’agit donc de boire cul-sec, certes, mais en se mettant volontairement dans une situation dangereuse : au volant, bien sûr, mais également dans un aquarium, en pleine séance de surf, etc. Les possibilités sont innombrables.

Deux victimes présumées de ce jeu d'alcool

Les réseaux sociaux ont favorisé la popularisation de ce nouveau jeu d'alcool, plébiscité par des jeunes en quête de sensations fortes. Après l’Australie, il se développe désormais dans de nombreux pays d’Europe, dont l’Irlande. Deux jeunes irlandais pourraient être mort en voulant relever un défi de boisson. Le 1er février, le corps d’un étudiant de 19 ans a été retrouvé dans une rivière au sud de Dublin et le soir, c’est un jeune homme de 22 ans qui est mort après avoir été retrouvé inconscient chez lui. Sa page Facebook a révélé qu’il était adepte de neknomination.

Les jeux à boire existent depuis des siècles et font souvent partie des rites de passage des adolescents, mais avec cette nouvelle mode potache issue du binge drinking, les autorités sanitaires ont de quoi s’inquiéter. A côté, le classique « Je n’ai jamais… », jeu de la vérité alcoolisé, semble en effet bien innocent...

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