“Trop dur les maths”? 50.000 bacheliers demandent la fin du “carnage” au bac

Publié le Dimanche 22 Juin 2014
“Trop dur les maths”? 50.000 bacheliers demandent la fin du “carnage” au bac
“Trop dur les maths”? 50.000 bacheliers demandent la fin du “carnage” au bac
L’épreuve du baccalauréat de mathématiques de 2014 était-elle « trop » difficile? Les bacheliers de série S ont lancé samedi une pétition pour demander au ministre de l’Education nationale l’arrêt du « carnage ». 50.000 personnes y ont déjà apposé leur signature. Le ministre de l'Éducation Benoît Hamon, leur a déjà répondu.
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L’épreuve de mathématiques au baccalauréat 2014 était-elle « trop » difficile ? C’est l’avis de nombreux élèves de série S cette année qui ont lancé une pétition, signée par plus de 50.000 bacheliers. « Après la physique et l'anglais c'est a présent au tour des maths d'être ultra-dure (sic) si ca continue les résultats vont être inférieurs a 50% de réussite », pouvait-on lire sur la page Avaaz de la pétition. Les jeunes étudiants espèrent que leur pétition va permettre de modifier le barème de la correction de l’épreuve. Le mouvement, s’il peut prêter à sourire, est très suivi sur les réseaux sociaux, comme en témoigne cette sélection de tweets:

Le bac prépare-t-il suffisamment bien à l’université?

Dimanche, d’autres voix se sont également élevées pour dire leur consternation face à l’initiative des lycéens mécontents. Sur la page Facebook « BAC S 2014: Sujet de maths trop dur », on pouvait notamment lire le commentaire de Thomas Gasiglia, un étudiant en deuxième année de biologie, qui explique que l’examen était « largement faisable si on avait bossé correctement ». Et d’ajouter: « si je prend ces quelques minutes sur mon temps de révisions de rattrapage pour les partiels qui ont fait à peine 25% de réussite sur plus de 400 étudiants de L2 biologie […], c'est pour vous dire que vous êtes loin d'avoir fini de galérer alors réfléchissez ». Plusieurs commentaire allaient également dans ce sens sur twitter:

De son côté, le ministre de l’Education Benoît Hamon s’est montré rassurant sur BFMTV: « Quand il y a des épreuves comme celle-là, il y a des commissions d’harmonisation, qui étalonnent en fonction du niveau des copies […] pour tenir compte de la difficulté des sujets ». Et le ministre d’y aller de sa pique: « Je ne vais pas réformer le bac en fonction du nombre de likes d’une page Facebook ».

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