Fellations contre Open bar : à Majorque, les “soirées de la débauche” se multiplient

Publié le Samedi 05 Juillet 2014
Fellations contre Open bar : à Majorque, les “soirées de la débauche” se multiplient
Fellations contre Open bar : à Majorque, les “soirées de la débauche” se multiplient
Des fellations contre un open bar ? La pratique est encore assez peu pratiquée mais elle s’étend de plus en plus à Palma de Majorque, en Espagne. Quelques bars et discothèques proposent à des jeunes filles un concours : pratiquer des fellations sur un nombre donné d’hommes en échange d’un open bar valable le temps des vacances pour la gagnante.
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Jusqu’où va-t-on aller dans l’idiotie ? Dans la zone de Magaluf, à Majorque, épicentre de la fête sur l’île méditerranéenne, une nouvelle mode vient d’apparaître.  La ville voit, durant l’été, sa population constamment augmenter avec le débarquement massif d’Anglais, Allemands ou Hollandais, prêts à tout pour passer des vacances inoubliables. Les discothèques et autres établissements de nuit n’arrêtent pas d’inventer de nouvelles façons d’attirer les touristes. La dernière en vue : le « mamading ».

Les soirées de la débauche à Majorque

Le concept : un concours entre jeunes filles qui doivent réaliser un numéro déterminé de fellations à des hommes présents dans le bar en un minimum de temps. Celle qui réussit à accomplir cet objectif gagne un open bar dans l’établissement pendant toute la durée du séjour de la gagnante. De l’alcool gratuit à volonté pendant toutes les vacances : un graal qui pousse certaines à faire tout, mais surtout n’importe quoi. Ainsi, sur certaines vidéos qui circulent sur Internet, une jeune touriste « réussit » à faire 24 fellations en moins de deux minutes.

Le scandale commence à agiter les politiques inquiets des dérives que cette nouvelle mode peut supposer. Le maire, Manu Onieva, avertit que "dans la légalité absolue et dans la mesure où nous le pouvons, des mesures appropriées pour éliminer de telles situations dans nos zones de loisirs seront prises ».

« Cela est moralement répréhensible, mais comme il s’agit d’adultes agissant librement, personne ne peut les arrêter de pratiquer le sexe comme ils le veulent », expliquait l’avocat espagnol Juan Enríquez de Navarra dans un entretien au journal El Mundo. Même le recours de scandale sur la voie publique ne peut être utilisé pour dénoncer les organisateurs vu que « la vidéo est enregistrée à l’intérieur d’un établissement privé qui réserve le droit d’admission », ajoute-t-il.