Banques : tous les produits pour les enfants et les jeunes

Publié le Jeudi 09 Juin 2011
Banques : tous les produits pour les enfants et les jeunes
Banques : tous les produits pour les enfants et les jeunes

Dans le secteur bancaire comme dans de nombreux autres, les jeunes représentent un vivier de clients. Logiquement, les établissements financiers ont à cœur de les séduire le plus tôt possible afin de les fidéliser durablement. La stratégie : leur proposer des services ciblés et avantageux concernant la gestion de leur compte, leurs études supérieures ou l’accession au logement.

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Un compte dès le plus jeune âge !

Il n’y a pas d’âge pour avoir un compte en banque : ce pourrait être l’adage des établissements bancaires. En effet, pour fidéliser leurs clients une fois adultes, les banques les séduisent de plus en plus tôt. Ainsi, dès la naissance d’un nouveau-né, la plupart d’entre elles offrent un chèque d’un montant de 10 à 15 euros pour toute ouverture d’un livret A au nom de l’enfant.
Ensuite, dès 12 ans et jusqu’à 25 ans, le livret jeune s’avère une solution d’épargne idéale permettant de placer jusqu’à 1 600 euros (auxquels peuvent s’ajouter les intérêts). Principal avantage, ce livret épargne étant défiscalisé, le taux servi est net d’impôt.
Afin de combler le désir d’indépendance financière des jeunes ayant atteint la majorité, les établissements bancaires proposent des moyens de paiements à des tarifs très avantageux. Chéquiers ou cartes bancaires, les prestations offertes sont nombreuses à des prix jusqu’à 50 % inférieurs à ceux pratiqués pour les autres clients. En outre, pour aider les jeunes titulaires d’un compte à gérer leur argent, des services complémentaires sont mis à leur disposition (suivi de solde par SMS, opérations financières gratuites sur Internet, etc.).

Pour étudier l’esprit libre

La plupart des banques proposent aux 18 – 25 ans, des prêts étudiants ayant des taux d’intérêts particulièrement attractifs. Seule condition pour en bénéficier : être inscrit dans un établissement d’études supérieures (BTS, IUT, université, grandes écoles, etc.), et fournir un document (certificat de scolarité) prouvant ce statut d’étudiant. La somme empruntée peut servir à couvrir les frais de scolarité, les dépenses de la vie courante ou même à financer l’achat de biens d’équipements. En effet, aucun justificatif sur l’utilisation de cet argent n’est ensuite demandé au bénéficiaire. Quant au montant du prêt, variable de 1 000 à 40 000 euros, il dépend des besoins de l’étudiant, de la durée de ses études et de ses possibilités de remboursement futures, une fois dans la vie active. Principal avantage de cette formule, l’étudiant ne remboursera ce prêt qu’après avoir terminé ses études et trouvé un emploi stable.

Des aides pour se loger

Les banques soutiennent également les jeunes actifs qui souhaitent louer un appartement. Pour leur permettre de se loger sans trop de difficultés, notamment lorsqu’ils ne réunissent pas toutes les conditions exigées, la plupart des établissements proposent ainsi de prêter la somme correspondant au dépôt de garanties demandé. En outre, certaines banques proposent même de se porter caution.

Un permis à moindre coût

Conscients que la mobilité est essentielle, les établissements bancaires participent également au financement du permis de conduire des 16 – 25 ans, dans le cadre de l’opération « Permis à 1 euro » mis en place en 2006 par l’Etat avec le concours des écoles de conduite. Pour en bénéficier, le candidat majeur doit directement contracter le prêt, d’un montant de 800, 1 000 ou 1 200 euros, avec l’établissement financier. Celui-ci est ensuite remboursable sur la base de mensualités ne pouvant excéder 30 euros. Ce prêt n’est cependant accordé qu’une seule fois. Enfin, après avoir décrochés leur permis, les jeunes conducteurs peuvent parfois contracter un nouveau prêt, sans frais dossier, pour s’acheter leur première voiture et assurer celle-ci, à moindre coût.

Et après ?

Profitant du contexte économique morose, les conseillers financiers surfent sur les incertitudes concernant l’avenir et notamment le financement des retraites. Ils incitent les jeunes à souscrire des assurances-vie ou des comptes épargne bloqués pendant au minimum dix ans, ces derniers devant constituer un capital retraite. Ces offres sont généralement assorties d’un avantage de bienvenue qui représente un véritable intérêt.

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