





Les étoiles sont éternelles.
Preuve en est, Sharon Stone, qui après divers déboires (financiers, de santé, artistiques), a décidé d'assumer comme jamais son sex appeal. L'icône sulfureuse en a marre d'être filmée par des cinéastes libidineux, d'autant plus depuis Basic Instint, il y a 30 ans de cela. Aujourd'hui, elle désire se réapproprier son corps et sa sensualité quand elle le souhaite, de la manière dont elle le souhaite.
C'est pour cela qu'elle multiplie depuis quelques années les séances photos hyper sexy. Sexagénaire assumée, elle ne cache pas ses rides ou ses soi disant "imperfections" mais n'en démord pas moins niveau glamour. Ainsi dans le dernier numéro de Vogue Adria, elle dévoile sa poitrine...
Qu'elle pose pour Mugler en recréant les séquences les plus explicites de Basic Instinct, comme l'indémodable croisement de jambes, ou rayonne au gré de multiples magazines de mode en conférant à son corps des allures d'oeuvre d'art, Sharon Stone redouble de sensualité à bientôt 70 ans.
Elle le démontre dans ce numéro de Vogue où les clichés qui la représentent privilégient un noir et blanc hyper classieux, et une atmosphère fiévreuse à souhait. En compagnie d'hommes musclés et dévêtus, royale au coeur de l'image, dénudée, elle y effeuille notamment ses seins... Sans le moindre filtre. Et avec une forme de badasserie inspirante.
Hélas, les sexistes sont de sortie...
Et certains sur les réseaux sociaux, Instagram notamment où cette photo à retrouver ci dessus n'est jamais loin d'être censurée - poitrine féminine oblige - d'aucuns la jugent "trop vieille" pour s'afficher ainsi. En somme, dévoiler son corps en tenue d'Eve, en être fière, et faire de ses formes, une force. Un geste intime et politique qui ne pouvait que défriser les machos.
Peu importe pour la femme fatale qui affirme son indépendance et sa confiance en elle. Celle qui fut victime de slut shaming, jugée sur sa sexualité supposée depuis 1992, voire carrément insultée, dans les magazines, sur la toile, et jusqu'au tribunal, pour sa réputation sulfureuse - à savoir, ne pas refuser scènes de sexe et scènes de nudité frontales - a largement subi la misogynie normalisée.
Et impose désormais son corps comme une libération cathartique.