





Le "grey age" est-il un âge d'or ?
Salma Hayek comme tant d'icônes a décidé d'assumer son âge, à l'approche de la soixantaine. Plus resplendissante que jamais, le sex symbol culte des années 90 revendique avec fierté ses mèches grises sur le tapis rouge. Red carpet où elle devient malgré elle une égérie argentée.
Celle qui sur ses réseaux sociaux multiplie les selfies glamours et les autoportraits très estivaux en bikini, privilégie ici la sobriété et l'épure à tout prix. Et délivre l'air de rien un beau message féministe, qui devrait déplaire aux âgistes de tout poil : ceux qui n'acceptent pas que les femmes vieillissent.
"Elle est sublime", "Quelle beauté", "c'est magnifique de s'assumer comme ça", "Elle n'a jamais été aussi belle", "Elle rayonne"...
Ils sont abondants les commentaires qui fleurissent sous ces images de Salma Hayek, resplendissante sur le red carpet. La comédienne semble plus épanouie que jamais à 58 ans. Les mèches grises qui parsèment sa chevelure brune sont, loin du simple détail lifestyle, tout un symbole... Intime et politique.
Oui oui. On vous explique...
Effectivement, dans une industrie où règne le culte du jeunisme, et des diktats de beauté incitant à cacher son âge, dès la quarantaine, les mèches grises de Salma sont loin d'être dérisoires. Elles évoquent d'ailleurs celles d'une autre comédienne, Andie Macdowell. Même génération, même icône... Et en amont, une chevelure grise flamboyante, que l'actrice revendique depuis des années.
A l'instar de la "blandeur" - la blondeur des cheveux blancs - de Sophie Fontanel, le grey age s'affirme au gré de ces illustrations délicatement militantes. Dont l'on ne peut que se réjouir alors que les stars plus que quadras, de Pamela Anderson à Demi Moore en passant par Jamie Lee Curtis, reviennent en force depuis l'an dernier.