Elsa Wolinski impressionne les internautes avec ces photos solaires en lingerie sexy. Les fans de l'artiste savent qu'elle a pour habitude de célébrer son corps et son bien-être, dans des tenues minimalistes et glam. Autodérision et sérénité caractérisent si bien sa personnalité intime et créative.
Et justement, c'est ce qu'elle arbore ici.
La journaliste féministe renverse le "sexisme anti-vieille" sur ces images très glamour et sensuelles révélées en bas de cet article. Sur ses réseaux sociaux elle fait l'éloge de ses sous-vêtements telle une seconde peau, une manière d'assumer ses formes et sa sexualité. Mais aussi son rapport au monde et à son intimité.
"C'est une lingerie humaine, attentive, inclusive. Quand je la porte, je ressens tout le travail des femmes qui l’ont pensée, dessinée, cousue, imaginée. Des femmes qui savent ce que c’est d’avoir douté, d’avoir voulu disparaître, et d’avoir choisi de s’aimer quand même.", se réjouit Elsa Wolinski dans sa tribune féministe.
Mais ce n'est pas tout. C'est un message féministe, intime et politique, libérateur, qu'elle privilégie, avec un naturel désarçonnant.
Tandis que ses spectateurs sont choqués par sa beauté naturelle.
Elsa Wolinski est plus belle que jamais dans cette lingerie qui lui va tel un gant de velours. C'est son bonheur évident qui la rend si "sexy", à en lire les nombreux internautes l'a soutenant en commentaires.
"Alors oui, c’est presque un choix politique. Choisir une lingerie inclusive pour de vrai, qui respecte, qui célèbre, qui comprend. Choisir de ne plus se cacher. Choisir d’habiter son corps, tel qu’il est", manifeste-t-elle d'ailleurs dans ce qui ressemble à une tribune sororale et collective.
Journaliste engagée et très libre, dans son corps et sans tête, émancipée des diktats patriarcaux, l'autrice s'exprime encore avec une sincérité enthousiasmante : "Je porte des dessous comme un geste d’amour sexy envers moi-même. Et pas comme un truc dont je me fous. Comme un tissu qui répare, qui enveloppe, qui dit “tu peux t’aimer, même là, même maintenant. Il m’a fallut du temps."
On se demande si l'autrice ne va pas lancer un élan de selfies sans filtre avec cette ode à l'amour de soi et des autres femmes. Les grigous bien machos qui n'ont de cesse de commenter les "dates de péremption" (dans leur tête) des femmes sans jamais une seule fois se regarder dans le miroir (on se questionne sur la raison) sont coiffés au poteau par ce genre de gestes salvateurs.
L'intense Virginie Despentes attribuait quelques mots bien sentis dans son King Kong Théorie à ces "exclues du marché de la bonne meuf" où se trouvent, aux yeux du patriarcat, les "vieilles". Mot qui pour bien des mecs se situe à la quarantaine. Leonardo Dicaprio ne va pas être content : on peut être charmé par une femme de plus de 25 ans. L'autrice et journaliste l'illustre, réactions énamourées de ses spectateurs en sus. Courage Léo, tu finiras par comprendre.
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