Simone Biles dévoile en exclusivité et avec une transparence désarçonnante les interventions chirurgicales auxquelles elle a eu recours dans sa vie. Parmi elles, une augmentation de la poitrine. Mesure médicale si banalisée hélas dans une société patriarcale, personne ne sera étonné.
Sincérité célébrée par ses fans sur les réseaux sociaux, qui voient là un souci d'honnêteté propre à l'athlète prodigieuse. Et Simone Biles d'exprimer une réalité pas du tout anodine et loin d'être si triviale si l'on décide de s'y pencher de plus près.
Les images révélées ci-dessous illustrent ces opérations. L'augmentation mammaire y semble évidente, elle est confirmée par la principale concernée. La sportive ne s'arrête pas là.
La célébrité dévoile encore d'autres passages au bistouri très spécifiques. On l'écoute.
Simone Biles manifeste sa transparence dans ces aveux qui sont à prendre au sérieux. La championne accepte de parler de ses recours à la chirurgie. C'est pour une bonne raison qu'elle le fait. Disant tout ce que notre culture fait peser sur la moitié de la population en terme d'objectifs inatteignables et de diktats absurdes.
"Le Botox shaming c'est le fait de faire culpabiliser une femme car elle a eu recours à des interventions de chirurgie esthétique ou car on la suspecte d'y avoir eu recours. Elle y a recours à cause des injonctions et pressions faites aux femmes", écrit-on sur Terrafemina à propos de la chirurgie à laquelle les stars ont recours et des critiques acerbes qu'elle cristallise.
"Normes de beauté inatteignables et surréalistes, jeunisme, complexes liés au physique, sexualisation constante. Les actrices y ont beaucoup recours car il s'agit d'un métier de l'image et du glamour."
Constat qui concerne tout autant les sportives telle que Simone Biles le démontre sur les photos dévoilées ci-contre. « Une augmentation de la poitrine, un lifting des fesses et un lifting des yeux ou un raffermissement de la peau. Blépharoplastie inférieure parce que j’avais les pires poches sous les yeux, et le lobe de l’oreille — on m’a arraché une boucle d’oreille quand j’étais plus jeune. »
La lauréate de nombreuses médailles a la force de poser des mots sur tout cela. Celles qui ont recours à la chirurgie esthétique le font car le patriarcat leur renvoie d'incongrus idéaux et objectifs à tutoyer. Ardu à ignorer quand il est question de grossissement de la poitrine. Mais celles qui n'y ont pas recours souffrent à l'unisson de semblables pressions.
Altérées physiquement, les stars sont moquées si leur apparence est trop "choquante". Honte corporelle en sus. Dénigrant ce passage au bistouri, elles le seront aussi en restant "normales". Face c'est l'échec, pile c'est l'échec. Habituel hélas.
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