Agressée par un voisin, physiquement, puis menacée... Et même menacée de viol. Voilà ce dont a pu témoigner Enora Malagré lors d'une story Insta très remarquée et relayée sur les réseaux sociaux. Une situation terrible qu'elle détaille avec émotion et qui, a ses yeux, exige une profonde sensibilisation...
"Ce voisin a vue sur ma terrasse et sur ce qui se passe chez moi et il s'est permis de m'insulter en sachant très bien qui j'étais. Il m'a menacée de me péter la gueule, qu'il allait me faire déménager.... Menacer une femme de la frapper et de la violer, c'est une menace de crime et ça ne rigole pas du tout !", a alerté la star.
Tout en insistant sur un message en particulier, qu'elle destine à toutes les filles et les femmes qui écoutent. Mais pas seulement à celles-ci, par ailleurs...
Car Enora Malagré a finalement porté plainte contre son agresseur au commissariat, après avoir fait venir la police au sein de son domicile. La meilleure solution, elle insiste, "au vu de l'extrême violence des propos de cet homme". Aujourd'hui, elle souhaiterait que ce geste soit un systématisme. "Il faut porter plainte accompagnée. On ne laissera plus ses fumiers gagner ! On ne laissera plus rien passer", a-t-elle assuré auprès de ses followers.
Tout en relayant une autre recommandation, au sujet de l'entourage immédiat des victimes, lorsqu'une agression a lieu : "Si vous voyez une femme se faire agresser, filmez, c'est vraiment utile. Rien n'est anecdotique. Je sais que parfois on a la peur au ventre et peur des représailles mais il faut qu'il y ait une trace". Elle le répète plusieurs fois : "N'hésitez pas !".
Cinq ans après les prémices du mouvement #MeToo, le "Baromètre Sexisme" dirigé par le Haut Conseil à l'égalité auprès d'un échantillon de 2 500 personnes laissait entrevoir à l'unisson une violence trop banalisée, voire acceptée. En nous apprenant notamment... Que 23 % des hommes considèrent "qu'on en fait trop sur les agressions sexuelles", relate le journal Ouest France. Le baromètre le déplore : "Beaucoup minimisent les violences sexistes et sexuelles". Ces violences, elles sont aussi verbales, menaces incluses.
Enora Malagré n'hésite jamais à s'alarmer contre les violences sexistes et misogynes. En 2020, l'ex chroniqueuse de Touche pas à mon poste avait dénoncé l'acharnement dont faisait alors l'objet la chanteuse Angèle de la part de certains internautes : "Quand Moha La Squale est accusé d'agression sexuelle par une vingtaine de femmes, vous réclamez des preuves... Et quand Roméo Elvis est accusé d'agression sexuelle par une femme, vous harcelez ... sa soeur ? Ça va la misogynie hypertrophiée ? Quand le sexisme régressera-t-il ?".