Keke Palmer dévoile son acné pour alerter sur le syndrome des ovaires polykystiques

Publié le Jeudi 03 Décembre 2020
Louise  Col
Par Louise Col Journaliste
"Vous n'êtes pas seules" : Keke Palmer alerte sur le Syndrome des ovaires polykystiques
"Vous n'êtes pas seules" : Keke Palmer alerte sur le Syndrome des ovaires polykystiques
L'actrice américaine Keke Palmer vient d'être diagnostiquée, après plusieurs années d'errance médicale, comme atteinte du syndrome des ovaires polykystiques. Sur Instagram, elle livre un témoignage touchant accompagné de photos de l'acné qu'il déclenche.
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"A toutes les personnes qui luttent contre ce problème, sachez que vous n'êtes pas seules." Ces mots résument le récit de l'actrice Keke Palmer, 27 ans, publié sur son compte Instagram le 1er décembre. Un long texte qui légende un selfie d'elle au naturel. La jeune femme se montre sans fard pour révéler les poussées d'acné provoquées par sa condition : le syndrome des ovaires polykystiques.

Une maladie qui touche 10 % des femmes, due à un dérèglement hormonal d'origine ovarienne et/ou centrale (au niveau du cerveau), qui entraîne une production excessive d'androgènes, détaille L'Institut National de la Santé et de la Recherche médicale. Une maladie qui l'a "attaquée de l'intérieur toute sa vie", alors qu'elle n'en avait aucune idée. Car pendant longtemps, la comédienne a été victime d'errance médicale.

"Mon acné est si grave que des gens de mon milieu m'ont proposé de payer pour le faire soigner", écrit-elle. "J'ai tout essayé. J'ai pris de l'Accutane (un traitement médicamenteux contre l'acné, ndlr) DEUX FOIS. On dit qu'il faut boire de l'eau, avoir une meilleure alimentation, mais j'ai fait tout cela, j'ai mangé toutes les 'bonnes' choses, mes analyses de sang étaient bonnes."

Lasse de ne pas comprendre ce qu'il se passe, et de ne pas être prise au sérieux par le corps médical ("une fois, je suis allé voir un médecin en larmes et tout ce qu'il m'a proposé était un vaccin contre la rougeole...", se souvient-elle), elle a enquêté elle-même pour vérifier les antécédents familiaux dont elle avait pu hériter. "Je n'ai pas de diplôme de médecine mais j'ai fait des recherches et j'ai apporté ce que j'ai appris à un médecin et cela les a conduits à un diagnostic correct."

Elle avertit ses abonné·e·s qu'Internet n'a évidemment pas réponse à tout, et ne remplace en aucun cas l'expertise médicale, mais ajoute : "personne ne peut nous aider comme nous pouvons nous aider nous-mêmes". Keke Palmer reconnaît également que, bien que ses problèmes de peau lui aient causé du tort, il s'agit de "la chose la moins nocive" que le syndrome des ovaires polykystiques puisse déclencher. Et lance, comme un encouragement à se surpasser dédié à celles et ceux qui seraient en train de vivre la même chose : "mon acné ne m'a jamais arrêtée !". Libérateur.