Le Grand 8 se fait (encore) tacler
D8, qui se veut « la nouvelle grande chaîne » depuis son lancement en septembre n’en finit plus d’essuyer les critiques, que ces dernières visent sa programmation ou ses animateurs. Interrogé le week-end dernier sur la reconversion de Roselyne Bachelot en chroniqueuse dans « Le Grand 8 », Patrick Balkany, député UMP des Hauts-de-Seine, a estimé que son ancienne collègue n’était « pas mise à son avantage, dans ses robes où elle est boudinée sur son petit banc, où l'on voit toutes ses formes... » Et de poursuivre quant au concept de l’émission : « C'est du babillage, du badinage de petite snobinarde. Ça n'a aucun intérêt. » Lasse d’encaisser les critiques sans broncher, l’ex-ministre de la Santé a répliqué dès lundi et en direct sur le plateau de l’émission : « A mon avis, il vient d'avoir un repas un peu arrosé et il n'a pas sucé que des glaçons, le gars-là... On connaît la vulgarité de Patrick Balkany. Il nous en a fait encore un numéro tout à fait remarquable. C'est le beauf dans toute sa splendeur», assène-t-elle encore pour conclure.
Mais Patrick Balkany n’est pas le seul à douter de l’intérêt du talk-show de Laurence Ferrari. Invité sur le plateau de C à Vous, sur France 5, Jean-Pierre Foucault n’a pas non plus été tendre avec l’émission de son ex-collègue sur TF1. « C'est décevant, très honnêtement, c'est décevant », a d’abord jugé le présentateur de « Qui veut gagner des millions », faisant référence à D8, avant de poursuivre, visiblement consterné mais pesant ses mots : « Je peux vous dire la vérité ? J'ai regardé (Le Grand 8, ndlr.) à midi mais alors, je... je… Généralement, ça fait peur Le Grand 8 quand on est petit... Mais là, euh… Moi personnellement, ça ne m'intéresse pas. Il semblerait que je ne sois pas le seul. » C’est dit.
L’ouragan Sandy, qui a ravagé l’île d’Haïti avant de toucher la côte est des Etats-Unis a occupé une grande place dans l’actualité de cette semaine. Sur les réseaux sociaux, les internautes n’ont cessé de publier des photos des éléments déchaînés, des équipes de secours en plein sauvetage ou des axes autoroutiers inondés tandis que les médias sautaient sur ces sources d’informations gratuites, n’hésitant pas à commenter dans leurs bulletins d’informations ce qui leur semblaient être des clichés fiables.
A tel point qu’en possession d’une photo d’un requin nageant dans les rues inondées du New-Jersey, une journaliste de BFM-TV n’a nullement été étonnée, s’exclamant même : « On a du mal à le croire et pourtant c'est vrai ! » Problème, la photo en question, qui n’a pas tardé à circuler sur les réseaux sociaux était en réalité un photomontage réalisé par un petit plaisantin.
Malgré les moqueries nées de son premier album « Ou pas » et les sarcasmes sur ses talents de parolier suite au titre « Dr. House » - dans lequel il chantait « Dr. House, c’est pas Mickey Mouse » - , Christophe Hondelatte affirme vouloir poursuivre une carrière musicale. De retour en studio, il a en effet affirmé dans le cadre d’un entretien accordé à un blog, avoir progressé. « Je crois que c'est pour ça que je veux continuer, c'est pour progresser. C'était un album de débutant "Ou Pas". Et il fallait bien commencer par quelque chose alors j'ai commencé par ces douze chansons-là. »
L’ex-présentateur de « Faites entrer l’accusé » se montre par ailleurs critique envers lui-même : « Aujourd’hui, un, je n'écrirais pas ces musiques-là. Deux, je n'écrirais pas ces paroles-là. Trois, je ne ferais pas ces arrangements comme je les ai faits sur cet album. Je crois que j'ai avancé, et en même temps j'ai découvert autre chose. J'ai grandi aussi musicalement. » Et d’ajouter : « Si je devais être un peu critique, je le serais vis-à-vis des paroles. Je pense que j'ai plus travaillé les paroles de mon deuxième album. » Loin de s’auto-flageller, Christophe Hondelatte maintient toutefois que « sur le plan musical, c’était un bon album ».
A noter que, si le deuxième opus de l’ancien animateur est prévu pour début 2013, dès le mois dernier, l’un de ses titres, « Cybernight », avait fuité sur Internet, dévoilant des paroles laissant perplexe : « T'es OK pour un plan ce soir / Moi je ne peux pas recevoir / J'aime le cuir et le latex / Et les toilettes du Grand Rex… » Chacun sa conception du progrès...
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