Sarah a toujours aimé le relationnel. Il était logique donc qu’elle devienne chef de projet dans l’événementiel. Un métier surprenant fait de rencontres et d’imprévus. Elle nous dévoile les coulisses de sa première expérience au sein de ce milieu exigeant.
Ma dernière mission
« Mon poste de chef de projet consiste à organiser des opérations pour différents clients, de la conception à la finalisation. La dernière opération dont je me suis occupée était les « LUCKY BAG ». Ma mission consistait à négocier avec des enseignes pour obtenir des produits avec 30 ou 50% de réduction et pouvoir les intégrer dans des pochettes surprises vendues dans un grand centre commercial. Et croyez-moi, les consommateurs n’ont pas été déçus. »Des journées qui ne se ressemblent pas
« Le matin je suis très speed. Je vais au bureau en métro pour 10h. Toutes mes journées sont différentes et c’est ce qui me plait le plus ! En arrivant le matin je fais ma « TO DO LIST ». Dans ce métier le moindre oubli peut être fatal et mettre en danger la réussite de l’opération. Je n’ai pas d’obligation vestimentaire. Comme je suis souvent sur le terrain, je préfère être à l’aise, mais j’avoue, j’aime aussi bien m’habiller. Le midi, je commande une soupe par temps de froid, ou je vais au restaurant avec mes collègues. J’en profite aussi parfois pour faire quelques courses. J’arrête de travailler aux alentours de 19h, 19h30. Alors mes préoccupations concernent la soirée qui s’annonce. »Savoir gérer les imprévus
« C’est un métier où les journées sont composées de différentes missions ; la mise en place de l’opération, la relation avec les clients, les prestataires, le suivi de l’opération. Pour mener à bien ces opérations, je pense qu’il faut faire preuve de réactivité, d’anticipation, d’aisance relationnelle. Mais aussi de calme et de bonne humeur, car il arrive que je sois obligée de gérer des imprévus en pleine opération !!! Mon astuce ? Je ris et je fais rire ! J’essaie de ne jamais m’énerver et je prends sur moi. Lorsqu’on commence, on passe par des moments difficiles, alors je reste toujours ouverte au dialogue et j’essaie d’apprendre de mes erreurs. Je travaille dans un open-space, ce n’est pas toujours évident de se concentrer. Pour pouvoir économiser mon énergie je m’isole parfois en salle de réunion pour travailler. »