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"Je culpabilise" : Audrey Fleurot se livre sur la charge maternelle

Publié le Jeudi 25 Avril 2024
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.
"Je culpabilise" : Audrey Fleurot se livre sur la charge maternelle 
Audrey Fleurot lors du photocall Jour 2 Serie Mania Festival international Lille 2024, à Lille, France, le 16 mars 2024. © Stéphane Vansteenkiste/Bestimage
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Pas toujours évident la vie de maman. Surtout quand on doit entremêler vie pro et vie perso, quitte à se taper burn out et culpabilité. C'est ce dont témoigne Audrey Fleurot !
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Merveille parmi d'autres d'une société capitaliste : on va vanter avec ferveur la "détermination" et la "polyvalence" des mères actives professionnellement, que les férus de Linkedin surnomment les "working mums", sans forcément prendre en compte leur redoutable charge mentale... Et charge maternelle.

Car cela impliquerait de se pencher sur bien des inégalités de genre... Dans l'entreprise comme au sein de l'éducation et du quotidien. Cela, Audrey Fleurot le suggère dans Paris Match. La star rayonnante de la série HPI est mère d'un petit garçon de 7 ans. Et la conciliation vie pro/vie perso est un vrai défi.

"C'est rock'n'roll ! De toute façon, en regardant autour de moi, je m'aperçois que la plupart des parents rentrent hyper tard, qu'ils ont une nounou matin et soir, font un bisou à leurs enfants au coucher et repartent au boulot le lendemain", a constaté la comédienne quadragénaire, et éternelle Dame du Lac.

Elle poursuit...

Vie pro et vie perso quand on est maman : les stars en parlent ! (et ne mâchent pas leurs mots)

Dans les pages de Paris Match, on la lit encore : "Quand je ne tourne pas à Paris, j'ai des phases de culpabilité, mais je rentre tous les week-ends et, quand je peux, je me débrouille pour emmener mon fils avec moi. Mon fils est fan de la série HPI et c'est assez joyeux. J'ai besoin de ces deux vies pour m'accomplir !".

"Mais ça se passe très bien !", nous rassure cependant la star. Qu'elle se console, elles sont nombreuses aujourd'hui, les personnalités médiatiques, à témoigner de ce vrai cheval de bataille... Spontanément, on pense illico aux mots bien plus caustiques et joliment décomplexés de Lou Doillon, comédienne et chanteuse. "J'ai deux gnomes : un grand et un tout-petit et je souhaite qu'ils apprennent ce que c'est qu'être une femme qui veut être là, qui veut les aimer mais qui a sérieusement plein d'autres choses à faire ailleurs", avait-elle confiée.

Avant de tacler : "Mon plus jeune fils a 18 mois, ma routine il n'en a rien à foutre ! C'est sa routine à lui qui compte. Quand je bosse chez moi m'engueule avec tout le monde, tout le temps. Mes enfants rôdent dans la cuisine parce qu'ils ont la dalle, et moi je suis avec ma guitare. Et ils n'en n'ont rien à foutre"

On appréciera le franc parler de l'artiste. Dans un autre genre, Ophélie Meunier, l'animatrice et rédactrice en cheffe de l'émission Zone interdite, et mère de deux enfants, avait relaté : "On va trouver de la place, je ne peux pas dire mieux. Certes, ma vie pro est géniale et je suis comblée par mes deux petits bouts blonds, mais c'est un combat au quotidien ! J'ai les mêmes interrogations, les mêmes moments de culpabilité, les mêmes coups de fatigue que tout le monde. Mon bonheur, c'est de voir mes enfants. Avant tout".