Accusé de viol, Damien Abad avait été démis de son poste de ministre des Solidarités
Le nouveau poste de Damien Abad, accusé de viols, révolte une de ses accusatrices
Alors que Damien Abad fait toujours l'objet d'une enquête menée par le Parquet de Paris, ouverte depuis le 29 juin, la récente nomination de celui qui est encore député en a fait bondir plus d'une
Le 7 décembre, la présidence du groupe d'étude consacré à l'amitié entre la France et le Liban lui a ainsi été confiée
"Sa promotion à ce poste précis ravive ma souffrance et me révolte. Il sait très bien que je suis Franco-Libanaise et n'a, à ma connaissance, aucun lien avec le Liban. Son cynisme semble n'avoir aucune limite", a déclaré une de ses accusatrices
"Le nommer président d'un groupe d'amitié pour faire rayonner la France à l'international, cela revient à faire un grand bras d'honneur à toutes les victimes et à banaliser les violences sexuelles", s'est désolée une autre de ses accusatrices
Une troisième accusatrice estime que "sa présence [celle de Damien Abad; ndlr] à l'Assemblée nationale était déjà insultante. Le renouvellement de la confiance des membres de son groupe parlementaire est méprisant pour nous, les victimes, et dangereux pour les femmes"
"C'est un député comme les autres, il a postulé pour devenir président", a justifié le groupe Renaissance à l'Assemblée
Son retour sur les bancs de l'Assemblée avait pourtant fait grincer des dents jusqu'au sein de son groupe parlementaire
"Il peut bien dire qu'il connaît l'Assemblée nationale mais ça m'étonnerait qu'on lui donne la moindre mission à défendre. Faut peut-être pas déconner", avait déclaré en octobre un membre du groupe Renaissance à BFMTV. Raté.