Dans une enquête, France Inter évoque "une analyse préliminaire de l'étude ComPaRe sur l'endométriose"
Les femmes victimes d'endométriose"doublement ciblées" par les groupes sectaires
Ce 18 novembre sur Twitter, la MIVILUDES a particulièrement insisté sur le comportement des sectes à l'égard des femmes victimes d'endométriose, qui exploiteraient la souffrance de ces dernières
1,5 à 2,5 millions de femmes souffrent d'endométriose en France, selon le ministère de la Santé. Malgré cela, cette maladie gynécologique souvent douloureuse reste méconnue et son diagnostic tardif
Ainsi certaines femmes se tournent vers des médecines alternatives "qui exploitent leur détresse avec des remèdes 'miraculeux', et surtout très onéreux", rapporte la MIVILUDES
Elle explique aussi que les femmes seraient "doublement ciblées" puisqu'à cela s'ajoute un "dévoiement du féminisme à des fins mercantiles"
"Afin de séduire un public, (...) en quête de spiritualité et de bien-être, les échanges au sein du groupe sont présentés comme des 'expériences magiques et merveilleuses' au travers d'activités de méditation, de yoga et de discussions sur les énergies", précise la MIVILUDES
La MIVILUDES a constaté que "la théorie du féminin sacré est en pleine expansion et trouve un véritable succès sous couvert de l'émancipation des femmes, alors même que l'objectif premier semble être purement financier"
L'étude révèle que "80 % des femmes atteintes d'endométriose ayant répondu à l'enquête ont eu recours au moins une fois à une pratique alternative comme l'ostéopathie, le yoga, la méditation ou la sophrologie"
Au sein de ces mouvements, la MIVILUDES évoque par ailleurs des "témoignages [qui] mettent en évidence des comportements discriminatoires envers les femmes, les personnes en situation de handicap et à l'égard de la communauté LGBTQIA+"