Nos pires souvenirs de colonies de vacances

Publié le Samedi 29 Juin 2013
Nos pires souvenirs de colonies de vacances
Nos pires souvenirs de colonies de vacances
Vous venez de lâcher la petite menotte de votre cadet pour le laisser entre les bonnes mains des « monos », grands animateurs des jolies colonies de vacances. Merci papa, merci maman ? Pas forcément : chaque séjour loin des parents a eu son lot de petites catastrophes, de nourriture immangeable et de souvenirs traumatisants. Voici dix témoignages de colonies, séjour linguistique ou voyage de classe qui ont laissé un souvenir impérissable.
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Terreur et coups de couteau en Grèce

« Ado, j’étais partie deux semaines en Grèce avec un organisme solidaire, qui faisait voyager des enfants placés en foyers ou en famille d’accueil. Au final, j’étais la seule à venir d’un milieu "stable", c’est-à-dire à vivre chez mes parents. La plupart des autres participants étaient des ados à problèmes du genre ingérable. Le séjour s’est soldé par un drame : avec un couteau suisse, une fille a poignardé à la cuisse un garçon de la colo qui l’avait insultée. Si elle a été renvoyée en France le jour même, l’ambiance en a pris un coup et je suis rentrée assez secouée. »
Victoria

Action ou vérité ?

« J'avais neuf ans et la fille qui partageait ma chambre s’était engueulée avec tout le monde, du coup j’étais restée avec elle pendant que les autres jouaient à "Action ou Vérité". Un garçon qui avait eu un coup de cœur pour moi est entré dans la chambre pour m’embrasser sur la bouche, c’était son défi. Je me suis débattue, il n’a pas pu me faire son bisou… Mais il est tout de même ressorti en disant à qui voulait l’entendre qu’il avait réussi et que j’étais d’accord. Beurk »
Laure

La bouillabaisse tourne au vomi

« Petite, je n’ai jamais été difficile avec la nourriture, je mangeais de tout. Seulement, lors d’une colonie à St Michel-Chef-Chef, j’ai fait un blocage devant un grand bol de bouillabaisse. Après une cuillerée, dégoûtée par la soupe de poisson odorante, j’étais incapable de manger mon plat. Un moniteur est intervenu, refusant de ne pas me laisser manger. Alors que je lui explique que je trouve cette spécialité écœurante et que je suis sur le point de vomir, il me répond droit dans les yeux : "Tu vas finir ton bol et si tu le vomis, je te fais manger ton vomi". Il ne plaisantait pas du tout, j’ai dû finir la soupe »
Alice

Un cocon d’insecte dans l’œil

« Un souvenir terrible de camp scout : alors qu’on dormait en forêt, une fille de mon équipe a commencé à se plaindre de douleurs dans l’œil, elle pleurait. On a eu beau regarder, il n’y avait rien de visible. Un médecin est venu et n’a rien vu non plus. Après trois jours sans sommeil, elle souffrait toujours le martyr et son œil était tout gonflé, elle ressemblait à Quasimodo. Après une visite chez un ophtalmo, il s’est avéré qu'un insecte avait fait son cocon derrière son œil. Il faisait 1,5 cm… » 
Marine

Accident lors du week-end d’intégration

« Lors de ma première année d’études supérieures, je suis partie en week-end d’intégration pour faire connaissance avec mes camarades de promo. Sur le trajet, on a eu un accident de car. Heureusement, un arbre nous a empêché de tomber dans un ravin, mais une branche a explosé la vitre, arrivant pile entre ma voisine et moi : on aurait pu mourir. Mon œil était rouge sang, des petits éclats de verres avaient été projetés. J’ai passé le week-end avec des lunettes noires… »
Elodie

Les conséquences de la veillée « histoires qui font peur »

« Un soir, en voyage de classe, l’instituteur nous a fait une veillée "histoire qui font peur". Tellement peur que la fille qui dormait au-dessus de moi dans un lit superposé n’a pas supporté, et a passé la nuit à sangloter, terrorisée. La même fillette a également fait pipi au lit et refusait de l’admettre : l’odeur dans la chambre était monstrueuse. Je suis vraiment mal tombée. »
Emilie

Enfermée dans des toilettes londoniens

« En séjour linguistique, à Londres, je me suis retrouvée enfermée dans les toilettes de ma chambre. Réaction étrange : j’ai eu honte de ma situation. Refusant d’appeler à l’aide, alors que mes colloc’ temporaires étaient là, j’ai voulu me débrouiller tout seule en triturant la serrure en silence. Ce n’est qu’après un certain temps, quand une autre fille de la chambre a voulu à son tour aller aux toilettes que je me suis manifesté, l’air de rien : "euh oui je suis coincée dedans, il faudrait peut-être appeler quelqu’un". Le tout d’un ton parfaitement détaché. »
Marion

Une odeur qui rassure

« En camp scout en Bretagne, un garçon – le bizarre de la bande –  sentait vraiment mauvais. Il sentait l’odeur caractéristique des selles, c’était vraiment dégueu. Pendant le séjour, on a découvert avec effroi qu’il dormait avec un sac plastique rempli de ses propres crottes dans son sac de couchage, d’où la puanteur. Démasqué, il a maladroitement tenté de se justifier : "je ne peux pas m’en empêcher, l’odeur me rassure..." Le pauvre doit être en psychanalyse à vie. »
Sébastien

Le rideau de l’angoisse

« Lors d’une colo, de fins rideaux nous séparaient dans les dortoirs. Déjà gênante, cette promiscuité s’est en plus révélée être terrifiante lorsqu’on avec une copine, on a vu les rideaux bouger. C’était sans doute un effroi nocturne injustifié, mais sur le coup on a pensé à une agression de celui qu’on appelait "le jardinier". Un bossu-boiteux qui rodait sur le lieu de la colonie, habillé en salopette bleue et bottes en caoutchouc. Son apparence nous terrorisait, donc après avoir vu le rideau bouger, on n’a pas dormi pendant le reste du séjour. »
Lisa

Victoria Houssay

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