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Stéphane Bern cash sur les coulisses de la télévision : "Nombreux sont ceux qui sont odieux une fois sortis des plateaux"

Publié le Jeudi 14 Septembre 2023
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En couverture du numéro de septembre-octobre 2023 du magazine La fringale culturelle actuellement en kiosque, Stéphane Bern a profité de son interview pour en dire un petit peu plus sur les coulisses de la télévision.
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Animateur télé et radio, mais aussi écrivain, le spécialiste des têtes couronnées reconnaît avoir "toujours eu l'image du gendre idéal, conservateur, etc.". Le Village préféré des Français, Le Monument préféré des Français, La Fabuleuse Histoire, La Grande Soirée Des Cabarets... Le présentateur historique de Secrets d'histoire ne compte plus les programmes qu'il a animés au cours de sa carrière et ironise : "J'en présente peut-être trop !", confie-t-il dans la dernière édition du bimestriel La fringale culturelle, avant d'ajouter : "Mais j'essaie de faire en sorte qu'elles se concentrent sur des domaines qui m'intéressent comme le divertissement patrimonial avec le concert du 14 juillet, la Grande Soirée du 31 à Fontainebleau, l'Eurovision ou encore les émissions purement historiques avec Le Monument préféré des Français, Secrets d'Histoire, Laissez-vous guider."

Le PAF, un "bal des égos"

Une chose est sûre, celui qui a fait sa première apparition télé à l'âge de 22 ans seulement dans l'émission Liberté 3 sur FR3 en 1985, connaît par coeur les plateaux télé et a vu défiler un grand nombre d'animateurs et autres personnalités. Persuadé que le paysage audiovisuel français ressemble "parfois" à un "bal des égos", Stéphane Bern - qui était récemment dans le prime anniversaire des 20 ans de "Un gars, une fille" - dépeint une ambiance en coulisses parfois hypocrite : "Nombreux sont ceux qui ont la grosse tête et qui sont odieux une fois sortis des plateaux", dénonce-t-il.

De son côté, le compagnon de Yori Bailleres explique chercher à rester simple et accessible : "Mon éducation stricte m'a également appris à considérer tout le monde au même niveau. Je parle à la boulangère comme si je parlais à la reine d'Angleterre, et inversement. Chaque être humain mérite la même considération", considère-t-il. Et de conclure : "Il faut savoir faire son travail sérieusement sans pour autant se prendre au sérieux." À méditer.