Pleine lune et sommeil font mauvais ménage
Ces derniers jours, vous avez peut-être mal dormi à cause de la canicule, mais pas que... Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 juillet, la lune était pleine, et ce détail n'est peut-être pas aussi anodin qu'il pourrait paraître.
En effet, pour la première fois, une équipe de scientifiques dirigée par Christina Cajochen, de l'hôpital psychiatrique universitaire de Bâle, publiée dans la revue Current Biology, a mis en avant les mauvais rapports entre lune et sommeil. Après avoir demandé à 30 "bons dormeurs" de se montrer volontaires afin que l'équipe puisse étudier leur activité cérébrale, leurs mouvements oculaires et mesurer leurs sécrétions hormonales, il en est ressorti que les sujets mettaient en moyenne 5 minutes de plus à trouver le sommeil les nuits de pleine lune, et qu'ils dormaient 20 minutes de moins. Ceux-ci ont également témoigné que leurs nuits avaient effectivement été moins agréables.
En outre, l'étude a montré que l’activité cérébrale en lien avec la phase profonde de sommeil des participants diminuait de 30% lors de la pleine lune et que le taux de mélatonine (l'hormone chargée de réguler le sommeil) était au plus bas ces nuits-là.
Il semble donc bien, si mystérieux que cela puisse paraître, qu'il existe un rapport entre cycles lunaires et cycles de sommeil humain (l'influence de la lune sur ma reproduction des animaux marins ayant, elle déjà été prouvée).
Dorénavant, consultez donc le calendrier lunaire et appliquez les conseils du bien dormir avant d'attaquer ces nuits difficiles.
