Ce stratagème semble être monnaie courante en Iran, où les corps des victimes, subtilisés, sont utilisés pour réduire les familles au silence
Les Iraniens et les Iraniennes continuent de manifester malgré la répression
Parmi ces nouveaux visages, celui de Nika Shakarami, manifestante de seulement 16 ans, a dépassé les frontières de l'Iran
La jeune Nika avait disparu depuis dix jours après s'être rendue à une manifestation à Téhéran, le 20 septembre
La famille de l'adolescente a finalement retrouvé son corps dans une morgue
Le corps de Nika avait ensuite été rapatrié dans la ville natale de son père, Khorramabad, dans l'ouest du pays
Suite à cet acte, des centaines de manifestants se sont réunis au cimetière de Khorramabad pour clamer des slogans anti gouvernement
Les autorités ont affirmé ouvrir une enquête, niant toute responsabilité dans les événements qui ont entraîné la mort, de l'adolescente, indique Le Monde