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L'inscription dans la Constitution de la "liberté" de recourir à l'IVG : une victoire ?

Cependant, un élément s'avère notable : l'usage du terme "liberté" et non pas "droit". Un emploi très discuté.

Cependant, un élément s'avère notable : l'usage du terme "liberté" et non pas "droit". Un emploi très discuté.

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L'inscription dans la Constitution de la "liberté" de recourir à l'IVG : une victoire ?
L'inscription dans la Constitution de la "liberté" de recourir à l'IVG : une victoire ?

Vient d'être inscrite dans la Constitution la "liberté de la femme" de recourir à l'IVG. Une "victoire historique" selon bien des voix politiques, malgré un choix discutable des mots.
L'inscription de l'avortement dans la Constitution est pour bien des militantes féministes une lutte primordiale.

C'est désormais chose faite avec 166 voix contre 152.

"Le Sénat a adopté la proposition de loi visant à protéger et à garantir le droit fondamental à l'IVG. Il n'y a plus de débat sur la nécessité de le faire"

Cependant, un élément s'avère notable : l'usage du terme "liberté" et non pas "droit". Un emploi très discuté.

Un emploi d'autant plus discuté que le terme "liberté" - "la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse" - a été proposé par un sénateur de droite, Philippe Bas, plus précisément membre des Républicains, afin de compléter l'article 34 de la Constitution.
"La majorité politique pour introduire le droit à l'IVG dans la Constitution est là, même si le texte voté aujourd'hui n'est certes pas celui que nous souhaitions", a réagi la députée écolo Mélanie Vogel.

"Nous travaillerons évidemment pour que ce soit bien le droit à l'avortement, de manière dont discriminante, qui soit in fine protégé"
De son côté, Philippe Bas a encore tenu à souligner que "l'amendement préserve la possibilité de faire évoluer la loi Veil, comme cela a déjà été fait par le passé".