Quand l'affaire Palmade fait flamber l'homophobie

Il s'agit d'une pratique plutôt méconnue du grand public, mêlant sexe et drogue. Elle est notamment associée à la communauté LGBTQ.

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L'accident dramatique causé par Pierre Palmade n'a pas seulement engendré la stupeur, mais également, des préjugés rances aux aigres senteurs d'homophobie. Un constat fustigé par la communauté LGBTQ.

La cause ? L'artiste, qui fait l'objet d'une enquête pour homicide et blessures involontaires sous l'emprise de stupéfiants. se serait adonné avant l'accident à des séances de chemsex, en compagnie des deux hommes qui auraient pris la fuite.

Il s'agit d'une pratique plutôt méconnue du grand public, mêlant sexe et drogue. Elle est notamment associée à la communauté LGBTQ.

A travers le traitement médiatique de l'affaire, bien des voix voient là un jugement moralisateur directement porté sur une communauté entière, qui n'en demandait pas tant.

Car c'est l'orientation sexuelle de l'artiste, et la particularité de ses pratiques sexuelles (à plusieurs, en compagnie d'escorts), qui semblent souvent revenir dans le viseur.

"L'histoire Palmade révèle tellement d'homophobie larvée et de toxicophobie flamboyante"

Certains fustigent également "les pudibonds, bigots et moralisateurs de tous bords qui attaquent Palmade sur l'angle du sexe pour mieux déverser leur homophobie".

A l'unisson, certaines personnes queer pointent du doigt les réactions des "straight [hétéros, ndlr]" : "ils expriment tout leur dégoût pour nos pratiques tandis que certains gays veulent se distancier au max des usagers des drogues comme hier des 'folles', du sida, ou de la gay pride qui donneraient 'mauvaise image'. L'homophobie en 2023 c'est ça aussi."

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